Ce mardi, le président sortant de la Région Ile-de-France a dressé un état des lieux des transports. Le socialiste Jean-Paul Huchon a organisé une conférence de presse intitulée « Opération vérité sur les transports en Ile-de-France ». Pour Axel Poniatowski, tête de l’UMP en Val-d’Oise, "pour les Franciliens, la vérité des transports c’est des retards à répétition, des rames sales et insécures, un réseau engorgé et des gares sans service ni confort".
De son côté le président PS du Conseil régional a chiffré aujourd’hui son programme transports (dont un tarif unique le week-end) à "une centaine de millions d’euros au maximum".

 "Depuis douze ans, bilan à l’appui, la Région socialiste a ignoré la vie des usagers. La vérité aujourd’hui, c’est que M. Huchon a un train de retard en ce qui concerne le bien-être des Franciliens, déclare l’UMP Axel Poniatowski. La révolution des transports, voilà des années qu’il aurait fallut la faire. Oui mais voilà, rien n’a été fait."

Et la tête de liste UMP aux régionales sur le département d’affirmer que "pour le Val d’Oise, tout est dit: rien ne sera fait. Jean-Paul Huchon s’est trop longtemps désintéressé de la grande couronne qu’il a placé sous le signe du retard et de l’exclusion. Quelle solution pour désenclaver le département, pour permettre aux valdoisiens de se rendre dans une autre commune sans passer par Paris? Il est nécessaire d’engager la révolution des transports, car c’est un enjeu fondamental pour améliorer la qualité de vie des valdoisiens. Avec Valérie Pécresse, nous n’attendrons pas douze ans pour nous en préoccuper. C’est aujourd’hui notre priorité".

Accusant un sérieux retard dans les sondages, (CSA-Le Parisien crédite de 14 points d’avance le PS Jean-Paul Huchon) l’UMP semble vouloir durcir le ton dans une campagne qui ne soulève toujours pas l’enthousiasme dans  l’opinion.

Aucun thème ne semblant l’emporter, Axel Poniatowski a choisi d’attaquer sur la question des transports en commun fréquentés quotidiennement, et souvent dans la difficulté, par une majorité de Franciliens.