Pas de particulier, ni d’entreprise et encore moins Air France, comme le souhaitait le maire de Gonesse, ne s’est porté acquéreur du terrain où le supersonique s’est crashé en juillet 2000, lors de la vente aux enchères « à la bougie » au Tribunal de Grande Instance de Pontoise. La mise à prix était de 100 000 euros. La vente est reportée à dans six mois environ.

L’engouement médiatique à l’approche de la date de début du procès du concorde a peut-être eu raison de la vente aux enchère organisée ce jeudi. Devant de nombreux journalistes présents dans la salle, personne ne s’est porté acquéreur du terrain où a eu lieu le crash du supersonique. Le 25 juillet 2000 le fleuron de l’aéronautique française s’écrasait sur un hôtel de Gonesse. La catastrophe a fait 113 morts, dont quatre personnes se trouvant dans l’établissement. Pendant de nombreuses années, le terrain a ainsi été rendu inaccessible pour les besoins de l’enquête.

Cette vente aux enchères a fait suite à une liquidation judiciaire pour solder les dettes de la société qui possédait l’hôtel. Interrogé par Europe 1, Jean-Pierre Blazy, le maire de Gonesse, a demandé à Air France de se porter acquéreur du terrain pour en faire un lieu de mémoire. A l’heure actuelle, une stèle commémore les victimes du crash. La vente du terrain sera remise dans 6 mois environ.