Dans un communiqué, Jean-Michel Ruiz, secrétaire départemental du PCF, dénonce les conséquences pour Argenteuil de la politique gouvernementale visant à privatiser la Poste. Après avoir exprimé les retombées concrètes de ces choix, il annonce une mobilisation des communistes pour que les Argenteuillais bénéficient d’un service public postal de qualité.

 
 « Cette casse du service public postal a des retombées importantes sur Argenteuil » affirme Jean-Michel Ruiz. Il précise que depuis quelques mois, dans le cadre du projet « Facteur d’avenir », ce sont 25 postes de facteurs qui ont été supprimés sur la ville. « Les agents et les usagers en payent les conséquences en commun : surcharge de travail et passage du facteur de plus en plus tard » constate-t-il. Ces suppressions de postes ajoutées à celles effectuées dans les centres de tri font qu’une lettre sur dix postée dans le Val d’Oise n’est pas distribuée le lendemain dans ce même département.
 
De plus, « les suppressions de postes au guichet entraînent un allongement des files d’attente dans les bureaux de la ville » ajoute-t-il. Le responsable du PCF affirme que « le but affiché par la direction est de maintenir en activité les seuls bureaux jugés « rentables ». De fait, la Poste de la rue Kléber (quartier de la colonie) est réellement menacée ».
 
Le PCF lance une pétition sur Argenteuil
 
Les communistes estiment que tout citoyen a droit à un service public postal de qualité qui ne tienne pas compte des critères de rentabilité mais de l’intérêt général. Rappelant la votation citoyenne du 3 octobre au cours de laquelle plus de 2 millions de Français s’étaient exprimés dans ce sens, le PCF annonce le lancement d’une pétition pour que les postes de facteur supprimés sur la ville soient remplacés et que l’ensemble des bureaux d’Argenteuil dispose des moyens pour assurer un service de qualité (signatures au marché de la colonie le samedi 30 janvier de 10h à 12h)