Au programme : rencontre avec la Compagnie Baba Yaga en résidence à Argenteuil, retrouvailles avec les artistes et chansons qui ont fait les grandes heures du rock, promenade dans un univers tout en couleur et en douceur pour les tout-petits, découverte jubilatoire du jazz d’Andy Emler et le MegaOctet et hommage en musique à une œuvre puissante, un bijou méconnu du cinéma français « Dans la nuit ».



Compagnie Baba Yaga
Compagnie de théâtre argenteuillaise, la compagnie Baba Yaga s’est vu confier par la ville la scène de la Cave dîmière pour trois représentations inédites autour de trois œuvres uniques, trois œuvres contemporaines qui font l’objet de lectures en musique.
La force des qui seront œuvres lues donnent matière à s’interroger sur la société et les expériences de chacun. Elles seront suivies d’un débat, parfois en présence de l’auteur de l’œuvre.
Première lecture, dimanche 31 janvier à 16:00 avec LA TREMPE
À travers les souffles et les respirations qu’inspire la parole intime, Magyd Cherfi, ex-parolier du groupe Zebda, fait entendre les fragilités d’un individu face à l’immense tâche de devenir quelqu’un. Immense en effet, quand, très tôt, l’enfant devine les rêves ambitieux de sa mère, femme immigrée qui « n’a pas les mots ». Conception et montage : Anne Veyry.
> Tarif unique : 5 €
 
 

Samedi 16 janvier à 20h30, au centre culturel le Figuier blanc.
ROCK NEVER SLEEPS : du théâtre musical, hommage aux heures de gloire du rock n’roll.
Ce soir se prépare un concert hommage aux Beatles. Le comble c’est que certains sur scène confondent Beatles et Rolling Stones. Débarque alors un passionné : lui les Beatles et le rock, il connaît ! C’est le début d’un « bœuf » sur ce que fut le rock, entre souvenirs d’une période vécue et fantasmes de la nouvelle génération. Une vraie tranche d’histoire mise en scène et en musique, qui fait taper du pied aux rythmes des standards du répertoire.
Metteur en scène de la compagnie Avec vue sur la mer, Stéphane Verrue est également un passionné contaminé par la culture rock dès son plus jeune âge. Taraudé depuis plusieurs années par l’envie de rendre hommage à cette musique, il a rassemblé comédiens et musiciens pour une création qui emprunte au concert autant qu’à la représentation théâtrale.
>> Tarifs : de 5 à 11 €
 
 
Mardi 19 janvier à 17:30 et mercredi 20 janvier (9:15, 10:30, 15:00 et 16:30) et samedi 23 (9:15, 10:30, 15:00 et 16:30),au centre culturel Le Figuier Blanc.
GINGKO PARROT
: un spectacle sensoriel pour les tout-petits (18 mois).
« Gingko » est cet arbre millénaire, véritable fossile vivant, et symbole de longévité. « Parrot », c’est un perroquet multicolore, bavard, sauvage et pourtant domesticable à loisir. Il symbolise une mémoire volatile, transmise par strates, répétitions et métamorphoses incessantes.
« Gingko Parrot » est un parcours théâtralisé et sonorisé qui met en jeu l’imaginaire mais aussi le corps en invitant parents et enfants à s’immerger au cœur d’une histoire familiale. La compagnie AMK mêle le visuel et les sons, les arts de la scène et les arts plastiques en s’adressant aux tout-petits : une balade sensorielle, pleine de couleurs.
Tarifs : de 4 à 6 €
 
 
 Vendredi 22 janvier à 20h30, à la Cave dîmière
LE MEGAOCTET DIRIGE PAR ANDY EMLER : concert de jazz.
Un MegaOctet jubilatoire et imprévisible, dionysiaque et groove avec des compositeurs-improvisateurs coachés délicatement par Andy Emler.
Cette création, fruit d’une première année de résidence à Royaumont, est portée par les musiques imaginées par Thomas de Pourquery, Laurent Dehors et François Thuillier, plus des invités, tous transformés peu ou prou en Bacchants et Bacchantes, membres d’une communauté éphémère… Après des mues successives, le MegaOctet, loin du mini big band de jazz convenu, est plus que jamais un laboratoire pour virtuoses, récompensé pour ses vingt ans d’existence par la Victoire du jazz et le Django d’or.
Tarifs : de 5 à 11 €
 
 
 Vendredi 29 janvier à 20h30, au centre culturel le Figuier blanc
DANS LA NUIT / LOUIS SCLAVIS : ciné-concert.
« Dans la nuit » est l’unique film que réalisa l’acteur Charles Vanel. Tourné aux débuts du parlant, ce petit bijou du muet passa inaperçu. Marcel Carné y trouvait pourtant des « images dures, simples et belles, mises au service d’une histoire terrible, douloureuse, dont la puissance fût rarement dépassée dans tout le cinéma français ».
L’argument est simple et tragique : un ouvrier, défiguré par une explosion, est trompé par sa femme que cette mutilation a éloignée de lui. À l’initiative d’Arte et de l’Institut Lumière, le film fut restauré par la Cinémathèque française il y a quelques années. Pour cette nouvelle naissance Bertrand Tavernier a demandé à Louis Sclavis de composer une partition originale. Sur scène, devant l’écran, à la tête d’un quintette mêlant cordes, percussions et accordéon, Sclavis invente une musique constamment lyrique, empruntant à tous les registres avec une grande efficacité expressive.
>> Tarifs : de 5 à 11 €
 
 
Réservations : 01 34 23 58 00
Adresses des salles :
• Figuier blanc : 16/18, rue Grégoire-Collas
• Cave dîmière : 107, rue Paul Vaillant Couturier