Après un congrès des maires mouvementé où il n’a pu se rendre, le président de la République a lancé une invitation auprès de 700 élus pour les convoquer à l’Elysée ce vendredi matin. « Les maires socialistes du Val d’Oise ne se rendront pas demain à l’Elysée » font savoir dans un communiqué commun, Dominique Lefebvre, premier secrétaire de la fédération du PS95, et Jean-Pierre Béquet, président de l’Union des Elus Socialistes et Républicains.
La polémique autour du projet de réforme des collectivités territoriales n’a visiblement pas baissé d’intensité. Invités à se rendre à l’Elysée vendredi, les élus socialistes du Val d’Oise refusent de s’y rendre et dénoncent les « méthodes » du président de la République. Pour eux, le chef de l’Etat aurait dû se rendre au congrès des maires de France pour un « véritable échange républicain. »
« Devant cette dérobade, le Parti socialiste ne se rendra pas à l’Elysée. Il invite M. Sarkozy à assumer les responsabilités de sa charge et à accepter de venir dialoguer avec les maires dans le cadre des instances prévues à cet effet plutôt que de les convoquer à sa convenance » indiquent les représentants des élus socialistes valdoisiens, Dominique Lefebvre et Jean-Pierre Béquet.
Ils en profitent pour rappeler leur position sur la réforme en cours pour les collectivités territoriales. « M. Sarkozy et son gouvernement proposent un bouleversement majeur de l’organisation territoriale et des finances locales. Ces projets suscitent l’inquiétude légitime des Français et des élus. Ils aboutiraient, en effet, à recentraliser et à étouffer financièrement les collectivités ; ils aggraveraient l’injustice sociale et les inégalités territoriales ; ils représenteraient une manipulation électorale éhontée » estiment-ils.
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Ils sont vraiment pathétiques ces élus socialistes… ils reprochent au Président de la République de ne pas faire de concertation et refusent en même temps de participer à des réunions d’information lorsqu’ils y sont conviées.
Eu égard au respect de la fonction, un élu de quelque bord qu’il soit, ne devrait il pas répondre présent à une sollicitation du Président de la République ?!
Quant à la « dérobade » du Président de la République… on peut reprocher sans doute beaucoup de choses au Président de la République mais pas de se dérober… car « s’il y a un élu qui va au charbon » et qui engage une à une les réformes dont notre pays a besoin : c’est bien lui !
Réformes qui, soit dit en passant, ont été « bottées en touche » par tous les politiques, de gauche comme de droite, qui se sont succédés !
Enfin comment ne pas évoquer les contradictions du PS toujours prompt à dénoncer l’omniprésence supposée du Président de la République et le prétendu second rôle du Premier Ministre ?!
Messieurs les socialistes soyez satisfaits, François Fillon a joué son rôle sur un sujet de politique intérieure… et la présence de Nicolas Sarkozy n’était pas nécessaire ! Sauf bien sûr si vous vouliez donner dans la politique spectacle et l’anti-sarkozysme primaire… et celà, j’ose à peine y croire !
Pas très crédible tout çà… vivement que Ségolène remette de l’ordre lol !
COMMENTAIRE (03A163A01). QUAND ON DEMANDE À LA DINDE DE FAIRE LE MENU DE NOËL, ELLE N’EST PAS ENTHOUSIASTE ! Je pense que la politique de la chaise vide n’est pas une attitude pour le moins démocratique et encore moins un signe d’intelligence. À quoi peut bien servir un rassemblement de personnes si ces dernières sont toutes des afficionados. Non, les socialistes sont vraiment des autocrates, accrochés à leurs dogmes et incapables de changements constructfs. Ils continuent à être pour tout ce qui est contre et contre tout ce qui est pour. Par contre je comprends leur réticences sur la (RGPP) : Réforme Générale des Politiques Publiques. Ils freinent des quatre fers et pour cause ! L’absurdité des réformes publiques, c’est qu’elles soient pilotées par ceux-là mêmes qui les ont orientées, perverties et corrompues à leurs profits. Les politiques et fonctionnaires se retranchent derrière leurs «pré carré». Ils ne veulent pas que l’on touche aux privilèges des millions d’emplois statutaires de la fonction publique, devenus aujourd’hui inéquitables, routiniers, doublons et budgétivores. Il est urgent de construire de nouvelles fondations ou les compétences, les droits et devoirs de chacun puissent contribuer au bonheur du plus grand nombre.
COMMENTAIRE (03A163A02). AMIS CONTRIBUABLES, LA FRANCE DOIT SE RÉFORMER. TROP DE STRATES NUISENT A SON EFFICACITÉ ET CONTRIBUENT À AUGMENTER SANS CESSE LA DETTE : Réforme nationale, réforme régionale, réforme départementale, réforme communale, réforme intercommunale. 26 régions, 100 départements (101 avec Mayotte), 36.677 communes, 2.588 communautés de communes et (EPCI) : Établissement Public de Coopération Intercommunale ! Constituées, gouvernées et gérées en entités et communautés territoriales plus ou moins autonomes, la centralisation des pouvoirs et son contraire, la décentralisation, ont généré un foisonnement d’équipements, de frais de fonctionnement, de frais de personnel fonctionnaires et salariés du public, créant une dette publique abyssale. Il est aujourd’hui vital, pour sauvegarder nos institutions, de réduire considérablement et durablement les structures, le nombre de fonctionnaires et le niveau des dépenses publiques. Pour cela, des réformes structurelles et conjoncturelles de grande ampleur doivent être engagées et menées à leur terme. L’avenir et le bien être de nos enfants en dépendent.
COMMENTAIRE (03A163A03). LES GROUPES DE PRESSION S’ISOLENT DANS LEURS SPHÈRES ET PRÉS CARRÉS. Les antagonismes sont tels que chacun ne faisant plus ce qu’il doit, ne dénonce pas les manquements, privilèges et dysfonctionnements qu’il voit. Il craint d’être accusé de ses propres carences, avantages et privilèges. Il s’interdit ou on lui interdit de prendre part aux changements, réformes et mutations, qu’ils seraient indispensables de faire. Vouloir maintenir sous perfusion des institutions moribondes, c’est retarder l’explosion ou l’implosion qui ne manquera pas d’être provoquée par les mécontents.
COMMENTAIRE (03A163A04). SAUVETAGE NATIONAL OU SAUVE-QUI-PEUT ? Pour faire court, nous avons à faire face à trois dangers qui laissent présager des «tsunamis», menaçant de nous submerger : LA DÉPENSE NATIONALE (en 2009, 25 % de plus que nos rentrées) ; LE DÉFICIT BUDGÉTAIRE (en 2009, estimé à 150 milliards d’euros auxquels il faut ajouter 40 milliards d’euros de la Sécurité Sociale) et LA DETTE NATIONALE (en 2009, estimée à 1.500 milliards d’euros auxquels il faut ajouter 800 milliards d’euros de retraites non budgétées, des 3 millions de fonctionnaires actuellement en retraite). Les «digues» proposées sont, d’une part l’augmentation des capacités des entreprises à produire des produits vendables aux prix des marchés (national et mondial) et d’autre part la réduction des dépenses de l’État, des collectivités territoriales et hospitalières. Dans ce sauvetage national, chacun va jouer sa partie avec ses cartes. Chacun va se démener à vouloir démontrer que ce n’est pas lui le responsable mais c’est l’autre. Les trois partenaires du trépied démocratique sont concernés à savoir : La fonction politique, la fonction publique et la société civile. Le temps est venu d’enlever les guirlandes. La fête est finie. Si nous voulons que nos enfants puissent à leur tour mettre la table et inviter leurs amis autour d’une belle dinde, il faut aujourd’hui enlever les marrons du feu sinon … ça va péter !