Le Journal du Dimanche annonce que lundi le président PS de l’assemblée des départements de France rendra public "une liste de départements en état d’asphyxie financière". Une liste où le Val-d’Oise figure en bonne place : en deuxième position juste derrière les Vosges. Ils sont quinze départements en tout.
Dans le Val-d’Oise, le président PS du Conseil général a adressé une lettre aux présidents d’associations pour leur exprimer son "inquiétude quant aux conséquences pour le monde associatif des projets de réforme des collectivités territoriales et de la fiscalité locale". Didier Arnal participera lundi à un meeting protestataire contre ces réformes à l’occasion de l’ouverture du Congrès des maires de France.


Selon le JDD une quinzaine de conseils généraux font face à d’importantes difficultés financières, leurs capacités à rembourser les emprunts ayant sévèrement chuté.

"Dans la quasi-totalité des cas, les dépenses sociales explosent tandis que les recettes s’effondrent", explique Le Journal du Dimanche. Avec la crise de l’immobilier, les conseils généraux – qui ont vu leurs budgets sociaux augmenter avec le RSA et l’APA – rentrent moins d’argent au titre des droits de mutation. "Ces dépenses sont théoriquement compensées par Bercy, mais les élus déplorent des arriérés", a constaté le JDD.

A l’occasion de l’ouverture du Congrès des maires de France ce lundi, les présidents de Conseil généraux de gauche entendent donner de la voix. Ils tiendront un meeting protestataire. Dans leur ligne de mire : la réforme territoriale et la suppression de la taxe professionnelle. Le président PS du Conseil général du Val-d’Oise sera présent: "Les mesures annoncées vont à contre-courant d’un service de proximité de qualité, répondant aux attentes des habitants".

Et dans un courrier adressé aux associations, le socialiste Didier Arnal s’inquiète particulièrement du projet de loi relatif à l’organisation territoriale qui "propose de supprimer cette capacité qu’ont les départements à agir en dehors de leurs compétences obligatoires"

"Ce bouleversement radical dans notre organisation territoriale, annoncé sans concertation est susceptible de remettre en cause l’action du département aux côtés du monde associatif. Il serait donc désormais impossible pour le département de soutenir votre projet comme nous le faisons depuis de très nombreuses années. C’est d’autant plus grave qu’on ne peut que douter de la capacité de l’Etat à prendre le relais là où nous ne pourrons agir"

Didier Arnal invite les associations à faire connaître leur "sentiment sur ces réformes" et à apporter leur soutien au Conseil général.

LIRE l’article du JDD