Dans une tribune sur l’identité nationale parue sur le monde.fr, Dominique Lefebvre habille pour l’hiver le ministre de l’immigration qui a lancé le débat sur l’identité nationale : " Ce n’est en réalité là qu’un hochet électoral pour une droite désinhibée et ses nouveaux zélotes à l’instar de notre ministre fraîchement converti qui semble vouloir toujours davantage faire la preuve à tous qu’il est vraiment de droite, pour ne pas dire plus hélas".
Pour le patron du PS Val-d’Oise, "l’identité française est aujourd’hui plurielle et métissée, donc complexe et difficile à définir. En tout état de cause, ce n’est certainement pas à l’Etat d’en donner la définition et de l’imposer".
"S’il y a un manque dans ce désir de vivre ensemble en France, pointer du doigt les immigrés c’est se tromper de cible, écrit dans Le Monde Dominique Lefebvre. En tant que maire, j’ai eu l’occasion de remettre au nom de l’Etat près de 4 000 décrets de naturalisation en cinq ans. A chaque fois, ces nouveaux Français m’ont dit toute leur émotion et leur fierté de devenir français, au bout d’un chemin qui relève du parcours du combattant, long, pénible et souvent humiliant. Ce n’est pas seulement faux de jeter le soupçon sur ceux qui l’ont parcouru par désir de faire partie de la nation française, c’est indigne".
Constatant "un problème d’appartenance" en particulier chez "des jeunes Français issus de l’immigration, surtout dans les banlieues défavorisées", l’élu invite les partis à impliquer les jeunes dans la vie politique : "La République a sans doute failli et c’est à elle aujourd’hui et donc à chacun d’entre nous à donner à notre jeunesse des signes tangibles de leur appartenance à la communauté nationale. C’est ce que j’ai voulu faire à Cergy, ville jeune et cosmopolite, notamment en faisant sauter le verrou de la représentation politique. Dans mon équipe municipale, 45 % des élus sont issus de ces "minorités visibles" qui peinent à être reconnues comme des citoyennes et des citoyens à part entière".
Et le maire de Cergy de conclure : "Etre cergyssois, c’est simplement partager ces valeurs communes de la République que sont la liberté, l’égalité, la fraternité, et les mettre en pratique. Et si être français, ce n’était pas tout simplement la même chose ?"
"Alors, plutôt que de vouloir affirmer une identité française aux relents nauséabonds, cultivons donc le sentiment d’appartenance et pour cela donnons les signes tangibles et concrets à chacune et chacun qu’ils ont toute leur place, dans le respect de leur identité personnelle, de leur histoire et de leur culture, dans une société française plurielle et métissée fondée sur la citoyenneté et la laïcité".
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ce qui est dramatique chez mr lefevre, c’est qu’il fait parti de ces uluberlus qui confondent esprit national et nationalisme.
Dans tous les pays, les drapeaux sont collés aux portes. Si vous faites cela en france, vous etes catalogués de racistes. Pourquoi ?
Et Mr Lefevre fait parti des politiques qui entretiennent cela et qui font qu’etre fier de son drapeau est aujourd’hui tabou.
je souhaite ce débat et n’ai pas voté FN.
Mon (notre) pays se perd et nous (vos electeurs) devons le retrouver
Modérez vos propos et continuer de vous occuper de cette triste ville qui est en train de devenir un des pôles de délinquances les plus marqués de la région…
un électeur PS
Voilà une prise de position salutaire de la part du Maire de Cergy. Merci à M. Lefebvre et au PS de défendre la france ouverte et métissée !
Un électeur PS
Mr Lefebvre, avez-vous lu les déclarations de certains de vos amis socialistes.
A lire certains commentaires, certains ne sont pas opposés à ceque l’on chante la Marseillaise à l’école, et qu’il y est la présence du drapeau, et n’occulte pas la question de l’identité nationale. et arrêtez d’en faire à chaque fois des tonnes et d’assimiler la droite et l’extréme droite !!! je fais la différence pas vous ? alors prenez garde visà vis de vos futurs partenaires et accords électoraux avec l’extréme gauche !!
Dire j’aime mon pays et je suis fier d’être Français serait être catalogué raciste.Mr Lefébvre un peu de sérieux !!!
En Allemagne La communauté turque est fiére d’arborer notamment lors de rencontres de football le drapeau allemand et turque et respecter les hymnes nationaux.
En France, le programme ce sont les incivilités, d’ailleurs lorsque vous vous rendez dans certains pays on vous demande de respecter, car vous n’etes pas chez vous on vous le dit bien. alors lesd lecons de morale de certains politiques uniquement électoralistes et politikment correct me font rire. à jouer avec cette langue de bois, l’extrémisme aura de beaux jours devant lui.car n’oublions pas tout le monde a des devoirs et des obligations.
A bon entendeur…..
Excellente idée d’ouvrir le débat dans les pages de VONews. Débattons de ce sujet important.
Et ne faisons pas comme dans une AG des verts, où l’on commence par débattre s’il y a lieu de débattre de l’opportunité de discuter d’un éventuel débat pour savoir s’il y a lieu de débattre.
La France est métisse mais elle n’est pas musulmane et je vois ces signes d’appartenance dans toutes les rues ( voiles, barbes et burkas) et j’en ai marre.
La France est un pays laïque avant tout, la religion doit rester dans la sphère privée et pas sur la place publique.
Bientôt c’est moi qui vais être minoritaire puisque je ne porte pas le voile.
J’arrive à saturation et je ne suis pas raciste Mr Lebfèvre !!!
Bien. Déjà, on a un peu progressé, puisque M. Le maire de Cergy (Val d’Oise) concède qu’il y a comme qui dirait un « problème d’appartenance » chez les jeunes d’origine Subméditerranéenne. (Sahélienne et Nord-africaine)
Effectivement, lorsque l’Etat d’Urgence est décrété dans le pays à la suite d’un regrettable fait-divers, (dans lequel la police n’était impliquée que de façon marginale), et lorsque plus de 100 policiers se font truffer de plomb après un accident de la circulation banal à Villiers-le-Bel, oui, il est bon de regarder la vérité en face.
Et ce n’est pas M. Valade, le maire PCF de la commune voisine de Pierrelaye qui me contredira, puisqu’il vient d’appeler à la « Résistance Citoyenne » contre les incendiaires de voitures.
« Résistance Citoyenne », cela veut bien dire ce que cela veut dire. Il y a donc un problème.
Remarquons que le problème ne vient pas de la France et des Français, qui ont ouvert grand leurs bras à l’immigration, mais bien d’une certaine minorité de celle-ci, qui refuse de s’intégrer par le travail. Quel travail, quelle intégration offrir à des jeunes et des moins jeunes qui ont refusé toute autorité et toute éducation dès la maternelle ? (avec, il faut le dire, une certaine complaisance de l’éducation nationale) Il est évident que tout ce beau monde ne deviendra pas « chef de produit » chez Nike, ni « rappeur » à succès. Il faut donc les préparer à occuper des emplois d’exécution, et là, il y a quelques problèmes en vue.
Le problème des burkas, des tchadors, des mosquées et autres signes religieux visibles et invisibles est secondaire. Le problème majoritaire, c’est qu’une certaine partie de la population immigrée à décidé que les emplois d’employés et d’ouvriers ne lui convenaient pas, qu’elle était au dessus de tout cela, et donc qu’elle voulait vivre des largesses de l’Etat Français, tout en demandant d’être exonérée d’un certain nombre de règles, notamment celles du code de la route, du droit des sociétés, du respect et la propriété des membres des autres communautés de la nation, et aussi des règles de la politesse la plus élémentaire dans les espaces publics et les transports en commun.
L’identité nationale, ce n’est pas le fait de posséder chez soi un béret basque ou un drapeau, ou bien de porter un T-Shirt des « bleus ». L’identité nationale, c’est tout d’abord obéir à des règles communes, inscrites dans le droit et l’usage.
Il suffit de monter dans un train de banlieue pour constater qu’une certaine catégorie des usagers considère comme un droit communautaire inaliénable le fait de s’essuyer les chaussures sur le velours du siège qui lui fait face. Il est probable qu’ils n’agissent pas ainsi dans leur salon, mais c’est un usage qu’ils ont réussi à imposer dans les trains : avez-vous vu une personne protester ?
De la même façon, il est devenu un usage commun pour une certaine population de parapher les murs des habitations et les wagons des trains. Le procès récent d’un dénommé Hacène, annoncé à grand renfort de publicité, a tourné en eau de boudin : malgré des aveux circonstanciés, des preuves à foison et une savonnette de « HASH », il n’a été condamné qu’a une peine de travaux d’intérêts généraux (de peinture, probablement). La SNCF avait pourtant chiffré ses dégâts à plus d’un million d’euros.
Cette semaine, un pauvre abruti natif de Normandie vient d’être condamné à deux ans fermes pour avoir crevé les pneus de quelques voitures. Loin de nous l’idée de critiquer, mais il faut avouer qu’il est assez rare de voir une telle sévérité dans les cités.
Derrière l’anecdote, il s’agit du début d’un droit à deux vitesses. Celui pour les « souchiens » et celui pour les autre communautés, qui seraient peu à peu traitées selon des règles à part, et pourquoi pas, dans quelque temps, par des tribunaux spécifiques, et des instances communautaires décisionnelles indépendantes du reste de la nation.
Pourquoi pas des bureaux de vote séparés, et des collèges électoraux disjoints ?
Puis des polices, et des milices différentes ?
Fantasmes ? Les fameux « emplois-jeunes » de la RATP étaient une préfiguration de telles milices ethniques, et j’ai eu beaucoup de mal à leur expliquer le B-A : BA de la démocratie au voisinage des gares…
Mais oublions le passé : dans un domaine plus sérieux, nous avons un exemple très récent à Franconville (95) : dans la cité de Montédour, les silos de parkings étaient devenus depuis des années des zones de non-droit, et il a fallu les détruire. Mieux : pour permettre aux travaux de destruction de se poursuivre, il a fallu avant-hier l’intervention de plusieurs compagnies de CRS, et la police a découvert de nombreux box transformés en garages clandestins pour le maquillage des voitures volées, et évidemment de nombreux véhicules ayant égaré leur légitime propriétaire depuis longtemps.
Les habitants de la cité en avaient pris leur parti depuis longtemps, et garaient leur voiture sur les pistes cyclables.
Donc le problème est simple : une partie de certaines communautés refuse de travailler et décide de vivre en « protégeant » le reste de la population. Au Etats-Unis, au moment de la prohibition, on a vu un tel phénomène s’instaurer. Il porte un nom.
Les américains ont mis un certain temps à réagir, et le problème est quasiment réglé à l’heure actuelle, même si les séquelles perdurent dans ce pays, notamment en ce qui concerne la rudesse des rapports sociaux.
Il nous faudra réagir aussi, avant qu’il ne soit trop tard, et c’est pourquoi M. Besson a fort bien fait d’ouvrir le débat.
L’incident de jeudi 12 novembre à l’assemblée vient nous le rappeler : dès que la République baisse la garde, les provocateurs en profitent : il y a une loi qui réprime le port du voile dans les établissements scolaires. Cette loi, M. Denis Cordier, le proviseur du lycée de Sarcelles, l’a bafouée, préférant « négocier » avec les élèves voilées.
La suite était facile à prévoir : une élève voilée de ce lycée s’est présentée avec son déguisement à l’Assemblée Nationale, lors d’une visite de classe.
Heureusement, des députés ont réagi, ce qui a provoqué un chahut des élèves. Même le lieu le plus sacré de notre démocratie n’est plus à l’abri.
Il y a eu défaillance totale de la chaîne décisionnelle : le proviseur, mais aussi les huissiers de l’assemblée ont failli à leur tâche, et ces agents de l’Etat doivent être sanctionnés, au moins par un blâme de leur hiérarchie.
Le proviseur en rajoute une couche dans le Parisien d’aujourd’hui, pour excuser le chahut de ses élèves à l’Assemblée :
« D’après mes informations, ils ont été exemplaires » ./..
Qu’est-ce que cela aurait été si par hasard ils avaient chahuté…
Il ajoute :
« il n’y aurait rien eu si tout cela s’était passé un autre jour dans un autre contexte »
Certes, évidemment, si cela c’était passé au parlement de la république iranienne, il y aurait eu moins de réactions déplacées de la part des députés…
Nous avons le même problème la semaine dernière au champ de mars, et aussi sur la canebière et dans de multiples villes de France : pour un problème futile, de jeunes ethnistes s’en prennent aux symboles de la société, essentiellement le mobilier urbain et les transport en commun, vu qu’il n’y a plus aucun drapeau dans les rues…. Il est extraordinaire que la police ne puisse pas procéder à au moins une vingtaine de comparutions immédiates à chaque fois !
Et cette nuit, encore des émeutes partout en france, alors que l’équipe d’Algérie avait gagné, cette fois ci, et toujours aucune condamnation! (C’est pile je gagne, face la France perd…)
Enfin quoi, ce n’est pas compliqué la répression des émeutes : trois ou quatre équipes mobiles sur les toits, avec des caméras à haute définition, en relation par radio avec des équipes au sol. Des séquences successives cadrées sur des individus en train de casser, identifiable par ses vêtements, et une interpellation dans la foulée, et passage en flagrant délit le soir même, avec des preuves vidéo accablantes et des peines massues (trois ans ferme, systématiquement)
Je me souviens, lorsque les étudiants écologistes assuraient la sécurité de la fac de Jussieu, dans les années 80, on avait une équipe sur le toit, et dès que des fachos se pointait dans le quartier, un équipe au sol fonçait les rosser, et en quelques mois le problème a été réglé à l’est du quartier latin : il ne quittaient plus la rue d’Assas !
Pourquoi ne pas utiliser les même méthodes contre les bandes de voyous ? Mieux vaut que cela soit la police qui le fasse, avant que les amis de M. Valade se mobilisent à l’appel de leur maire…
Lorsque le pli sera pris dans les tribunaux, et que cela commencera à se savoir, croyez-moi, il y aura moins de violences urbaines à base ethniste.
Bon, sortons de la basse cuisine policière pour élargir le débat : nous sommes devant un problème complexe, et il n’y a pas trente-six façons de le régler : il faut appliquer la même méthode que Napoléon avait appliquée à la communauté juive.
En effet, à l’époque de la négociation du concordat et de l’émancipation des juifs de France, il s’est trouvé des rabbins pour demander des dérogations au droit commun pour leur communauté.
Napoléon a été ferme et il a eu cette phrase historique :
« La République vous donnera tout en tant qu’individus, mais rien en tant que nation »
Plus de deux siècles après, toutes les communautés de la nation peuvent se féliciter de ce choix.
Cette manière de voir est aux antipodes des deux extrémismes que sont celui de la « gauche caviar » qui prétend que le problème n’existe pas, que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes pluriels possible, et de l’extrémisme du Front National qui prétend que le problème pourra se régler en renvoyant les immigrés chez eux, ce qui est totalement impossible, pour de multiples raisons. (Ce serait déjà un immense succès que de stabiliser l’immigration en compensant par des reconduites à la frontière le nombre des entrants annuels sur le territoire. On en est loin, malgré les efforts louables du ministre de l’intérieur Brice Hortefeux.)
Il va donc falloir apprendre à vivre ensemble, et cela ne se fera pas en encourageant la lâcheté de certains politiques, mais au contraire, avec plus de rigueur et de fermeté. Si on lâche la bride, si on met du mou dans la direction, on va droit vers des épisodes saint-Barthélémiques comme notre pays en a malheureusement connu au cours de notre histoire.
Ceci étant dit, il est totalement faux de dire que l’ascenseur social est bloqué pour les immigrés et leur postérité : il suffit de consulter le cadastre de nombreuses villes françaises pour constater que l’accession à la propriété des familles d’origine immigrée est un phénomène en expansion. (Et le nombre des acquisitions par des allochtones rapporté au nombre total des transactions est souvent supérieur au pourcentage des immigrés dans la population) C’est dû en particulier aux systèmes communautaires qui permettent l’accès plus souple à l’emprunt, grâce à des réseaux informels de cautions solidaires. (Des « tontines » et leurs équivalents islamiques, pour parler clairement)
Par ailleurs, nombre de familles immigrées ont un patrimoine important investi dans leur pays d’origine, où elles possèdent des biens qui leur procurent des revenus, lesquels ne sont pas pris en compte dans les statistiques nationales, y compris au niveau fiscal. C’est tout à fait légal, mais cette évidente doit nous permettre de moduler notre appréciation de la réalité : tout n’est pas si noir dans les cités !
Etre Français, c’est vivre ensemble en France. Encore faut-il que cette constatation, celle d’appartenir à une même nation soit partagée des deux cotés.
L’ascension sociale des jeunes issus de l’immigration doit être bien entendu être favorisée, mais par l’élitisme républicain classique, et non par je ne sais quels passe-droits communautaires distribués au petit bonheur la chance. Comme pour les Français de souche, la promotion doit se faire au mérite, et non au faciès.
C’est pourquoi il faut se féliciter de l’arrivée de Mme le ministre Rama Yade dans notre département. Elle ne doit son poste qu’à son talent, et en plus, ce qui ne gâche rien, elle n’a jamais agit en mettant ses opinions dans sa poche, elle a toujours parlé franchement, ce qui nous la rend encore plus sympathique.
Gageons qu’elle fera un bien meilleur exemple dans les cités que les bandes de « rappeurs » qui se partagent d’importantes subventions régionales et départementales pour leurs médiocres activités artistiques.
COMMENTAIRE (03A161A01). C’EST QUOI, L’IDENTITÉ NATIONALE FRANÇAISE ? J’ai failli passer à coté de l’excellent commentaire de @ [Fabrice David, 19/11/2009 07:17]. Voila de la matière à réflexion sur l’ (INF) : Identité Nationale Française. Très bonne question au demeurant ! Trois mots : «Identité», «Nationale» et «Française». En aparté, vous pouvez garder le premier mot «Identité» comme facteur commun à toute une diversités d’expressions identifiant des populations telles que : Européenne, Régionale, Départementale, Communale, Religieuse, Ethnique, Linguistique, Philosophique, Africaine, Magrhrebine, etc. … Pour ce qui est de l’ (INF) : Identité Nationale Française, c’est la nomenclature des symboles, principes et valeurs communes connus, reconnus et partagés par une communauté de personnes qui se font connaître, se reconnaissent et que l’on reconnaît comme Français appartenant à la Nation Française, à partir de ses symboles, principes et valeurs.
COMMENTAIRE (03A161A02). DIVERSITÉ, COMMUNAUTÉ, NATIONALITÉ. En France, c’est la problématique majeure : Comment rassembler nos diversités en une identité nationale française tout en respectant les communautés ? Notre nation se fissure en silence, les gens ne se connaissent pas, ne s’écoutent pas, ne se respectent pas. On cherche toujours chez le voisin le bouc émissaire idéal. On cherche en permanence les têtes à couper ! Nous avons besoin d’une nation rassemblée. En Espagne, pays beaucoup plus touché par la crise, en Allemagne, en Grande-Bretagne ou ailleurs, il n’y a pas cette tentation permanente de mettre de l’idéologie à tous les étages et d’aller chercher le bouc émissaire pour se soulager. Nous avons, en France, ce problème éternel d’un peuple monarchiste et régicide. Nous devons être capables, les uns et les autres, de nous retrouver dans des discours qui nous rassemble. Toutes les thématiques telles que : L’éducation, l’instruction, la santé, le travail, la formation, la sécurité, l’identité, etc. … ouvrent des perspectives fantastiques à condition d’y travailler ensemble.
COMMENTAIRE (03A161A03). L’INDIVIDU N’A DE SENS ET DE RAISON D’EXISTER, QU’AVEC LA DIVERSITÉ DES COMMUNAUTÉS CONSTITUANT UNE SOCIÉTÉ DONNÉE. Notre passage sur terre n’est pas destiné à dominer et à juger nos semblables, mais à contribuer à satisfaire notre bien être avec celui du plus grand nombre. L’intérêt général, doit s’opposer au communautarisme, à l’individualisme, au collectivisme, au sectarisme, qui sont toujours un danger pour la démocratie et la liberté. Ils s’apparentent au totalitarisme, au fanatisme, à l’extrémisme. Pour exemple en France, ne pas placer la république au dessus des communautés religieuses, c’est perdre et mettre en danger nos valeurs laïques républicaines. Le défi de notre temps sera de diversifier les communautés capables de rassembler les individualités pour satisfaire les besoins propositions et projets du plus grand nombre, dans la paix et la prospérité, en respectant les individus des communautés voisines.
COMMENTAIRE (03A161A04). NOUS CONFONDONS ACCEPTATION DE L’AUTRE ET RENONCEMENT À NOS VALEURS. Ce n’est donc pas en remettant en question un modèle républicain qui a fait ses preuves par le passé et continue de fonctionner à merveille avec les asiatiques en France, qu’on comblera le fossé culturel qui freine l’intégration des populations arabes ou africaines. Ce n’est pas à la «république indivisible et égalitaire» de s’adapter à la nouvelle immigration, mais c’est aux immigrés d’accepter notre culture afin de profiter de l’ascenseur social. Si l’origine ethnique doit prendre le pas sur le mérite, c’est la consécration de l’inégalité républicaine. Et ce n’est pas en cédant sans arrêt aux revendications communautaristes qu’on comblera le fossé culturel et qu’on renforcera la cohésion sociale. C’est une grave erreur de jugement qui aura de lourdes conséquences dans un proche avenir.
COMMENTAIRE (03A161A05). BUT ET AVERTISSEMENT. N’ayant pas de témoignage d’appartenace à une famille, je considère que j’ai l’obligation de lutter pour ce que je crois être la vérité, et de dénoncer les imposteurs et les impostures. J’ai prévu de parcourir toutes les facettes de mon existence et celles de mes contemporains. Autant dire que ce document n’aura jamais de fin. Je rassemble des idées, des notions, des commentaires, des réflexions, des réactions, etc. … à partir de ma devise «JE VIS, JE PENSE, J’EXISTE DONC JE SUIS, J’ÉCRIS, JE DIS». N’ayant pas eût d’héritage familial, culturel et cultuel, je n’ai pas d’obligation de coutumes, traditions et rites d’appartenance à une quelconque communauté (familiale, religieuse, etc. …) à laquelle me rattacher. Je respecte aujourd’hui les règles astreignantes (du monde pour tous) et contraignantes (du monde à soi) qui président à l’appartenance de toute structure, mais je demeure une personne, qui d’instinct, se méfie de tout système établi quand il n’est pas librement et consciemment choisi. C’est la conséquence (mais aussi peut-être la chance …) de la solitude et de l’isolement auxquels je suis astreint et contraint depuis ma naissance.
COMMENTAIRE (03A161A06). C’EST À L’ÉCOLE DE LA VIE QUE JE ME SUIS CONSTRUIT. Je suis très indépendant et n’appartiens, jusqu’à présent, à aucune famille, aucune chapelle ni aucune caste. Humaniste, cartésien et libéral, je suis un «éveilleur d’esprit» attaché à la triade : Solidarité, Équité et Réciprocité, devant constamment compléter notre devise républicaine : Liberté, Égalité, Fraternité. Nos capacités, ressources et compétences réelles ou différées (financières, matérielles, temporelles, physiques, manuelles, intellectuelles, naturelles, culturelles, etc. …) de ou pour perception (sentiments), raisonnement (opinions) et jugement (décisions), doivent être en constante recherche d’harmonie, de coexistence, de concordance, de convergence, de corrélation et cohésion du monde à soi avec les diversités du monde pour tous, du berceau à la tombe.
COMMENTAIRE (03A161A07). ON AURA COMPRIS QUE JE SOUHAITE ÊTRE PERÇU DIDACTIQUE, PÉDAGOGIQUE ET PHILOSOPHIQUE. La dialectique et la linguistique participant pour beaucoup à la précision, distinction et agencement des textes, vous remarquerez sans doute ma propension à la diversité des mots, expressions, aphorismes, vocables, synonymes, locutions, citations, proverbes, etc. … bien utiles pour préciser les sens et nuances de mes perceptions (sentiments), de mes raisonnements (opinions) et de mes jugements (décisions). Cela m’impose une modestie et un très grand respect pour tous les auteurs, débatteurs, modérateurs, contradicteurs et contributeurs passés, présents et à venir. De même se pose le problème de la propriété intellectuelle, de la culture, de la mémoire des sociétés et de la vie privée des particuliers. Pour le moins, tout en sachant que l’être humain est doté d’une extraordinaire capacité à plagier, s’approprier et consommer les biens et les choses sans retenue ni réciprocité, l’intégrité morale d’utilisation d’un texte préétabli, implique d’indiquer l’origine et ou l’attribution authentifiée ou supposée de son auteur.
COMMENTAIRE (03A161A08). UN MOT NOUVEAU, VU, LU OU ENTENDU, C’EST UN DIAMANT AU BOUT DE LA LANGUE. Chaque «mot nouveau» et ou «expression nouvelle», concourent à enrichir et à éclairer nos esprits. Il faut aussi chercher là ou on n’y voit pas encore clair. J’ai souvent été qualifié d’amphigourique, d’alambiqué et de perfectionniste ; j’ai aussi été perçu instable, prétentieux, arrogant, injuste, inconstant, complexe, compliqué, protéiforme, polémiste, provocateur, etc. … Pour autant, je considère que l’ouverture d’esprit doit être pilotée par la curiosité, l’échange et la diversité. Pourquoi supposer a priori que l’autre n’est pas en capacité de penser, d’apprendre et de comprendre ?
COMMENTAIRE (03A161A09). L’ESPRIT COMME LE PARACHUTE NE FONCTIONNE QUE S’IL EST OUVERT. J’ai toujours combattu l’obscurantisme, l’ostracisme, le sectarisme, la banalité, l’uniformité et la pensée unique. Je suis pour la pensée élargie développée dans la philosophie kantienne à savoir la capacité de penser par soi-même, mais en m’inspirant des philosophes antiques, contemporains et modernes. À la source des mots, je filtre la Sémantique, j’apprécie la Rhétorique, je pratique l’Herméneutique. Assoiffé de sens, de justice et d’équité, je fais connaître mes propres réflexions factuelles, symboliques et philosophiques. Ainsi, ma petite bougie contribue-t-elle à éclairer le chemin à parcourir plutôt que de me plaindre ou d’ajouter de l’ombre à l’obscurité.
COMMENTAIRE (03A161A10). CHAQUE PERSONNE NAÎT AVEC UN «HÉRITAGE NATUREL» ET ACQUIERT UN «HÉRITAGE CULTUREL ET CULTUEL». L’écriture du présent document m’a conduit à me questionner sur les concepts du MONDE À SOI (intérêt personnel) et du MONDE POUR TOUS (intérêt universel). La personne naît homme ou femme ; elle ne naît pas savante ou ignorante, elle le devient. Nous consommons notre temps de vie à «acquérir» et à nous «départir» en fonction de nos capacités, ressources et compétences réelles ou différées (financières, matérielles, temporelles, physiques, manuelles, intellectuelles, naturelles, culturelles, etc. …). Beaucoup d’entre nous, à savoir le plus grand nombre, «puisons» dans le patrimoine du monde pour tous et seulement pour un petit nombre, contribuons à renouveler et à enrichir le patrimoine commun.
COMMENTAIRE (03A161A11). NOUS NE SOMMES PROPRIÉTAIRE DE RIEN (AU SENS MORTEL), NOUS N’EN SOMMES QUE LES LOCATAIRES. Tous, nous voulons plus et mieux, mais seulement quelques uns d’entre nous seront capables de faire plus et mieux pour laisser après eux, une trace de leur passage. Nous sommes destinés à perpétuer ce mouvement, et à transmettre nos héritages pendant et ou après notre propre existence. Nous naissons pour retourner d’où nous venons. ARISTOTE nous a laissé une pensée : «Phusis archè kinéseos» (la nature est le principe du mouvement ; elle se renouvelle indéfiniment).
COMMENTAIRE (03A161A12). TEL LE PHÉNIX, CHAQUE ÊTRE ET CHAQUE CHOSE RENAISSENT DE LEURS CENDRES. Le monde à soi et le monde pour tous doivent être en recherche constante d’harmonie, de coexistence, de concordance, de convergence, de corrélation et de cohésion pour une vie bonne à soi avec le monde pour tous. Le monde pour tous est en perpétuel mouvement, classement, déclassement, changement, renouvellement, remaniement, etc. … Nous devons constamment nous y ajuster. Chacun d’entre nous doit s’en rendre compte, prendre en compte et rendre des comptes, pour les générations présentes et à venir.