Conseiller municipal en charge de la sécurité et des questions de défense à Deuil-la-Barre, Jean Bevalet est aussi un conseiller en sécurité internationale. Il vient de sortir un ouvrage intitulé Terrorisme, Gagner la troisième guerre mondiale aux éditions L’esprit du livre.

 Après un premier parcours militaire, Jean Bevalet, conseiller en sécurité internationale, s’intéresse aux « risques majeurs » et en particulier au terrorisme. Fondateur et président du Centre d’études stratégique, analyses et recherches sur les risques majeurs (CESARR), il intervient comme consultant et conférencier. Aujourd’hui, il publie le livre « Terrorisme, Gagner la troisième guerre mondiale » dont voici le résumé :

Le terrorisme, fléau présent sur tous les continents de la planète, méthode de combat utilisée depuis les temps les plus reculés, constitue la plus grande menace du XXIe siècle. Si les moyens se sont modernisés, la méthode reste la même : il s’agit d’instaurer un climat de peur, de terroriser les populations pour faire aboutir une lutte souvent idéologique.

La fin de la guerre froide a provoqué la disparition des blocs Est-Ouest et la rupture des équilibres traditionnels. Les nations occidentales ont joué pendant des années les apprentis sorciers et ne maîtrisent plus les combattants d’hier qu’ils ont formés et équipés. Les enjeux ont changé, et avec eux, les risques, leur gestion et leurs conséquences.

Les attentats du 11 septembre 2001 ont été le prétexte à l’une des plus grandes manipulations de l’opinion publique mondiale par l’administration Bush quant à l’existence des armes de destruction massive.

Au-delà de cette manipulation, y a-t-il un risque réel de subir une attaque nucléaire, bactériologique ou chimique ? Avons-nous les moyens de gérer un tel risque ? Existe-il une « internationale » du terrorisme ? Mais surtout, jusqu’où les terroristes sont-ils prêts à aller ?