« Au droit de télécharger, il faut un devoir de le payer et ce devoir c’est la licence globale. C’est au moment de l’abonnement », déclare Jean-Pierre Enjalbert, maire de Saint-Prix. Le candidat Debout La République aux Européennes a fait un coup médiatique contre le projet de loi Hadopi ce mercredi en se constituant prisonnier au commissariat d’Ermont.
L’élu du Val-d’Oise s’est menotté avec des souris pour dénoncer le projet de loi "Création et Internet" qui revient à l’Assemblée nationale. Jean-Pierre Enjalbert est ressorti libre de l’hôtel de police. « Je vais vous laisser libre, le texte n’est pas voté », lui a dit le commissaire qui avait été prévenu de sa venue.
Le maire de Saint-Prix, actuellement en campagne pour les européennes, s’est présenté au commissariat d’Ermont sans clé USB ni disque dur remplis de MP3 et autres fichier illégalement téléchargés sur internet. « Je viens me constituer prisonnier au nom de mes administrés qui me disent avoir déjà téléchargé illégalement de la musique et qui ne sont pas des bandits ».
L’élu, lui, n’a jamais téléchargé une chanson en MP3 ou un film en Div-X. « Lorsque j’ai posé la question à mes enfants, l’un de mes fils m’a dit que ça lui était déjà arrivé quelques fois, ses copains aussi », raconte le maire de Saint-Prix qui entend dénoncer « le volet répressif du texte de loi ».
« L’idée au départ est bonne, protéger les artistes, mais le résultat est mauvais. C’est une intrusion dans nos vies privées. On va venir voir dans vos ordinateurs et les plus malins réussiront toujours à cacher leur adresse IP, on m’a dit que ce n’était pas compliqué ».
Jean-Pierre Enjalbert, qui ne veut pas opposer « internautes et artistes » estimant que le « texte protège aujourd’hui les majors », milite en faveur de la « licence globale, 3 à 4 euros sur l’abonnement mensuelle à internet ».
O.Z.
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Et voila, on y arrive, ça fini toujours par une taxe.
Au lieu d’aller chercher des impôts supplémentaires il suffit d’appliquer une loi simple de protection de la propriété artistique et intellectuelle : je télécharge, je paye.
La consommation culturelle est un acte individuel et choisi.
Si je paye une taxe générale dans quelle poche ira t’elle?
In fine ce sera une commission X qui donnera l’argent a des artistes patentés par l’Etat
Tout à fait d’accord avec Casimir: il faut payer pour consommer. C’est la méthode de répression qui pose problème et notre ami Jean-Pierre Enjalbert à tout à fait raison d’attirer l’attention de la presse sur le sujet.
Puisque l’on parle de la protection des oeuvres cinématographiques, remarquons que viisiblement, Copé n’a rien compris au film. Avec Albanel, ils forment un tandem de choc pour plomber le gouvernement, et saloper le boulot du président.
Ce n’était pas compliqué de changer la loi discrètement et de remplacer la coupure internet par une forte amende !
Maintenant, le gouvernement va devoir manger son chapeau publiquement. C’est malin.
D’ailleurs, Albanel ne répond même pas à nos courriers. Je lui avais fait une lettre au nom de notre groupe local pour attirer son attention sur le sort de la forêt d’Ecouen, proche du château, le musée national de la renaissance. (Le maire socialiste veut y faire bâtir un hangar commercial)
Eh bien, toujours pas de réponse, même pas un accusé de réception de politesse !
Au moins, Pécresse, elle répond.
L’amende nous paraît une bonne méthode, et c’est aussi le cas pour la consommation de drogues. Pour ne pas «dépénaliser », les policiers se contentent la plupart du temps de sermonner les contrevenants dans les trains et les RER, (je l’ai vu plusieurs fois !) voire de les convoquer pour un « rappel à la loi ».
Une contravention systématique serait bien plus efficace, et ferait rentrer de l’argent dans les caisses de l’Etat.
Même chose pour les tags. Les juges ne veulent pas condamner ce qui est pour eux de l’art moderne. OK. Rien n’empêche les policiers d’assommer les artistes en herbe sous de lourdes amendes pour contravention. Et en plus, cela ferait entrer de l’argent dans les caisses de l’Etat.
Je pense que notre mouvement devrait prendre position pour conseiller la majorité.
C’est le rôle des Nouveaux Ecologistes de dire à nos amis de la majorité lorsqu’ils font fausse route.
C’est le cas pour la loi HADOPI.
C’est bien de réprimer le vol des œuvres musicales ou intellectuelles sur le net. Mais on ne doit pas écraser les moucherons avec un calibre 155.
IL FAUT RAISON GARDER.
Les fraudeurs doivent être réprimés, et avant les condamnations pénales et infamantes, il existe une gradation dans les peines : l’amende en fait partie.
Interdire internet à un citoyen revient à supprimer un droit fondamental, comme le droit de vote ou le droit d’affichage. Seul un tribunal après un débat contradictoire peut avoir ce droit.
Une amende, pouvant être décidée par un simple tribunal de police, voire un simple PV sur foi des relevés électroniques et encaissée directement auprès du fournisseur d’accès internet (à charge à lui de la répercuter sur la facture) serait un moyen bien plus efficace de faire cesser le pillage des œuvre cinématographiques et musicales.
En cas de privation d’accès internet, il est évident que les instances arbitrales internationales, comme la CJI et le TPI vont condamner la France dès la première saisine. C’est plié d’avance et c’est dommage.
Selon la nouvelle loi, la coupure de l’accès à internet devait être prononcée par une nouvelle autorité administrative, la Haute autorité de protection des droits sur internet (Hadopi), après deux avertissements par mail en cas de téléchargement illégal de musique ou de cinéma.
Évidemment, ce n’est pas passé à l’assemblée hier, et cela ne passera pas aujourd’hui non plus. J’ai sondé plusieurs députés UMP : ils voteront contre (et ils ont raison)
Eh ! Copé et Albanel ! Vous allez dans le mur ! Cessez de klaxonner ! Ecoutez vos amis : changez plutôt de direction !
Hadopi : Appel aux députés UMP – Démocratie en Danger !
Faites passer le mot !
J’ai mis une image sur mon blog que tu peux reprendre si tu veux.
Sympathies,
Eric