Didier Arnal, président (PS) du Conseil général, a confirmé qu’il comptait faire d’Auvers-sur-Oise la locomotive du Val-d’Oise en matière de tourisme, une des activités les plus créatrices d’emploi.

 Avec le pèlerinage sur la tombe de Vincent Van Gogh et de son frère Théo, la visite de  « l’Auberge Ravoux » où le peintre a séjourné et où il et mort, un coup d’œil sur la « Maison Gachet » où le bon docteur avait accueilli le peintre, le parcours-spectacle « Au temps des impressionnistes » aménagé dans le château, la visite du musée de l’Absinthe, la vue de la célèbre église, la promenade dans les rues et les sentes si pittoresques de la commune du Vexin français, etc., Auvers-sur-Oise offre déjà une palette d’activités plaisantes. Le maire Jean-Pierre Bequet (PS) n’hésite pas à « mouiller sa chemise » pour l’attraction locale (photo) Reste à doper cette ville de 7000 habitants à 30 km de Paris, mal desservie par la SNCF et un peu à l’écart des grands circuits touristiques.

 La mise en avant d’Auvers-sur-Oise semble l’objectif principal du Conseil général en matière de tourisme. « Aucun autre site pittoresque du département ne présente autant d’atouts », observe Didier Arnal. En 2008, la fréquentation touristique du département a été plutôt bonne, aussi bien au musée national de la Renaissance à Ecouen, quy’à l’abbaye de Royaumont et au château de La Roche-Guyon, à l’autre extrémité du Val-d’Oise. Reste à donner un coup d’accélérateur à une politique touristique jusqu’ici dispersée.

C’est l’objectif assigné par les élus à l’audit en cours du Comité départemental du tourisme (CDTL). Exilé depuis quinze ans à Luzarches pour complaire à l’ancien maire et conseiller général de la localité, le CDTL y végète. Le départ – coûteusement négocié – de sa directrice semble le préalable à une remise à plat complète. Didier Arnal ne cache pas qu’il souhaiterait un CDTL relocalisé dans l’Est du Val-d’Oise. Le souci de valoriser le site de l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle pourrait conduire à installer le CDTL à deux pas de la plateforme aéroportuaire. « On doit pouvoir compter sur une partie du potentiel de voyageurs de Roissy », affirme le président du Conseil général.

J.-F. D.