Le collège des Toupets de Vauréal sera bloqué demain à 8h30 par les enseignants et les personnels grévistes de l’établissement ainsi que par les parents d’élèves. Ils dénoncent « des dysfonctionnements au collège et d’un climat délétère et alarmant depuis 18 mois. »

A l’instar de ce qui c’était passé en septembre dernier au collège Bel Air de Franconville, l’ensemble du personnel des Toupets à Vauréal dénonce « un grave manque de communication avec la Principale du collège. » Après plusieurs appels à l’aide lancés auprès de l’inspection académique du Val d’Oise et trois rendez-vous obtenus, les enseignants et les personnels ont déposé un préavis de grève pour ce mardi 3 février. La venue annoncée d’un inspecteur régional « établissement et vie scolaire » afin d’entendre une délégation des enseignants et de déterminer les modalités d’une médiation ce jour-là n’y change rien.

« Il faut crever l’abcès. C’est urgent »

Dans un communiqué, les parents d’élèves et les personnels du collège des Toupets grévistes expliquent que depuis un an et demi ils rencontrent « des difficultés pour remplir correctement ses missions éducatives et pédagogiques. » En cause leur relation avec la principale et les griefs sont nombreux. Ils dénoncent « un discrédit de l’adulte qui voit son autorité bafouée », « un mépris de la Principale à l’égard de certains personnels et parents d’élèves et son refus total de réunir en assemblée plénière l’ensemble de la communauté éducative » qui entraîne l’abandon de projets « faute de soutien ». Enfin ils signalent « des prises de décision partiales,  une mise à l’écart systématique de certains professeurs et un climat de coercition qui entrave le bon fonctionnement du collège. »

Un audit pour le mois de janvier a été promis par l’inspection académique selon les parents d’élèves. « Mais  à ce jour, aucune mesure concrète n’est venue apporter le moindre espoir d’une quelconque amélioration » notent-ils dans un communiqué. L’ensemble du personnel et les parents d’élèves ont donc décidé « à contre de cœur » de porter l’affaire sur la place publique pour obtenir le « retour à la sérénité pour l’épanouissement et la réussite de tous les jeunes scolarisés dans cet établissement. »