Didier ARNAL, Président PS du Conseil général du Val d’Oise et sa majorité font part de leur inquiétude quant à l’évolution du dossier dit du "barreau de Gonesse" qui permettra de relier les RER B et D.
"Ce dossier est ouvert depuis près de 20 ans, explique Didier ARNAL. Il est cité comme une priorité par le Président de la République dans son discours de présentation du plan "Espoir Banlieues" le 8 février 2008 et dans tous les grands documents structurants l’aménagement du territoire en Ile-de-France (SDRIF, contrat État-Région, débats sur le Grand Paris, etc.). Pourtant, l’État peine à respecter ses engagements."
La majorité de gauche du Conseil général du Val d’Oise souhaite donc alerter les pouvoirs publics et demande que les études sur ce projet débutent dès cette année afin que cette liaison devienne une réalité à moyen terme pour les Valdoisiens, et plus généralement les Franciliens.
"L’enjeu est de taille, selon Didier ARNAL. Il s’agit de qualifier notre territoire et de répondre à un besoin urgent de nos concitoyens : accéder au dynamisme et aux emplois générés par le pôle de Roissy. Pour assurer son désenclavement, ce secteur de l’Est de notre département a besoin d’un équipement hautement structurant à terme qui ne peut être qu’une liaison ferrée entre les RER B et D."
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Valdoisiens, Valdoisiennes, debout !
Ce projet, toujours reporté comporte plusieurs aspects :
1° Pour le trafic existant qui serait capté par ce barreau, quelle économie des nuisances (donc des dépenses de santé et des pertes de valeur), des carburants (donc, aussi, des taxes), du temps passé dans des transports inadaptés ?
Ne pas sous estimer le pouvoir des lobbies du moteur à explosion (pétrole, camions, bus ou car, auto, vente, entretien, réparations, assurances etc.) N’oublions pas que le premier opérateur de camionnage en Europe est la SNCF et ses multiples filiales.
2° Pour le trafic nouveau qui serait facilité avec ce barreau, quelles améliorations entrainées par le désenclavement des populations comme des activités desservies ?
Ne pas sous estimer la valorisation de l’immobilier, les gains de chance pour l’éducation, la formation, l’emploi donc les promotions sociales.
3° Pour la valeur patrimoniale de l’investissement consenti, actualiser sur 30 ans ou plus les économies comme les gains mentionnés ci-dessus : le retour sur l’investissement est plus rapide que la durée de vie du service rendu, coûts de maintenance et de fonctionnement inclus.
Voici encore une priorité pour le Conseil Départemental du Développement Durable (C3D) qui se réunit pour la 1ère fois demain à Cergy.
Un détail qui tue : peut-on trouver moins carcéral que l’appellation abortive de « barreau de Gonesse », comme « liaison RER B et D » ?
Valdoisiens, Valdoisiennes, debout !
Ce projet, toujours reporté comporte plusieurs aspects :
1° Pour le trafic existant qui serait capté par ce barreau, quelle économie des nuisances (donc des dépenses de santé et des pertes de valeur), des carburants (donc, aussi, des taxes), du temps passé dans des transports inadaptés ?
Ne pas sous estimer le pouvoir des lobbies du moteur à explosion : pétrole, camions, bus ou car, auto, vente, entretien, réparations, assurances, etc. N’oublions pas que le premier opérateur de camionnage en Europe est la SNCF et ses multiples filiales.
2° Pour le trafic nouveau qui serait facilité avec ce « barreau », quelles améliorations entrainées par le désenclavement des populations comme des activités desservies ?
Ne pas sous estimer la valorisation de l’immobilier, les gains de chance pour l’éducation, la formation, l’emploi donc les promotions sociales.
3° Pour la valeur patrimoniale de l’investissement consenti, actualiser sur 30 ans ou plus les économies comme les gains mentionnés ci-dessus : le retour sur l’investissement est plus rapide que la durée de vie du service rendu, coûts de maintenance et de fonctionnement inclus.
Voici encore une priorité pour le Conseil Départemental du Développement Durable (C3D) qui se réunit pour la 1ère fois demain à Cergy.
Un détail qui tue : peut-on trouver moins carcéral que l’appellation abortive de « barreau de Gonesse », par exemple, tout simplement :
« B D » ?
UN PETIT PROBLÈME DE STRABISME, MONSIEUR ARNAL ?
Encore une gesticulation médiatique du Président du Conseil général ! C’est fatiguant à la longue.
Je pense en tout cas que Monsieur Arnal a petit problème de vision. En effet, il accuse l’Etat de ne pas tenir ses engagements en matière de transports, en l’occurrence la liaison ferroviaire entre RER B et RER D.
MAIS POURQUOI NE FAIT-IL PAS LE MEME REPROCHE A SON CHER ET TENDRE AMI Jean-Paul HUCHON
En effet, quel est l’organisme compétent en matière de transport en Ile-de-France ? C’est le Conseil Régional, bien sûr, cette collectivité (mal)dirigée par la gauche.
Mais non, évidemment, aucune critique envers la Région. Car ils se sont donnés le mot, le principal discours des élus de gauche du département c’est de tout mettre sur le dos de l’État pour expliquer leurs échecs et masquer leur incompétence, leur insignifiance et leur sectarisme. L’État a certainement des responsabilités mais aussi des devoirs pour améliorer la situation des français, mais la manière systématique dont les élus de gauche utilisent cet argument serait risible si pendant ce temps là, les citoyens ne souffraient pas de cet immobilisme et de ce sectarisme.
Heureusement, une Valérie PECRESSE ou un Roger KAROUTCHI sont d’une toute autre envergure que tous les Huchon et Arnal réunis. Mais on n’est pas tout à fait dans la même catégorie et les uns et les autres ne sont pas de la même pointure.
La bataille pour les Régionales va bientôt commencer et ce sera l’occasion de mettre un terme à la minable petite gueguerre entre les baronnets locaux type Huchon-Arnal- et le l’État en mettant un terme à la désastreuse gestion socialiste de la région.
Pour de vrais projets structurants, pour un vrai développement économique et de l’intelligence au pouvoir, vite, que la droite revienne en Ile-de-France, Roger, Valérie, allez-y, vite, qu’on construise enfin le Grand Paris ou une région Ile-de-France digne de ce nom et qu’on renvoie tous ces pantins à leur militantisme de quartier et à leur petites querelles intestines.
Et pendant que Monsieur Arnal « s’inquiète », le gouvernement, lui, courageusement, s’efforce de poursuivre le rythme des réformes, envers et contre tous les ultra-conservateurs, tous ces gens en poste, dans la fonction publique en général ou dans des associations « amies » (traduction : hyper-subventionnées par la mairie du coin pour y placer les copains), tous ces gens qui ont un salaire à vie assuré et peuvent se permettre de (bien) penser pour les autres… à gauche, évidemment.
Et vous, Monsieur Arnal, avez-vous entrepris la moindre réforme de fond dans le département ? Du saupoudrage, des assemblées où l’on perd son temps à déblatérer, des prises de position caricaturales comme celle ci-dessus et une gestuelle inintelligible. Voilà votre bilan après bientôt 10 mois au Conseil général. Pas très glorieux tout ça. Les valdoisiens jugeront.
Signé Aymeric