La cellule de prévention des difficultés de la CCI dans le Val- d’Oise et les Yvelines propose au dirigeant un rendez-vous confidentiel. Animée par un consultant de la CCI et un magistrat honoraire du tribunal de commerce cette cellule informe et oriente le dirigeant vers les procédures permettant de trouver une issue à ses problèmes.
Ce dernier peut bénéficier d’un appui auprès des organismes fiscaux ou sociaux pour notamment obtenir des délais de paiement.
Suite à la prise de contact un dossier est constitué avec le chef d’entreprise permettant de mettre en avant les informations principales concernant son entreprise et l’origine de ses difficultés.
"La Chambre de Commerce et d’Industrie de Versailles Val-d’Oise Yvelines est ici plus que jamais aux côtés des entreprises menacées par des difficultés de trésorerie, de pertes de marchés", expliquent les services de la CCI.
Sur simple appel au 01 30 75 35 31 la cellule appuie et guide les chefs d’entreprise .
Par ailleurs, dans le Val d’Oise le réseau mesure organise le jeudi 23 Octobre 2008 à partir de 18H ( restaurant au Paradis, 4 route d’Auvers, à Pontoise) une réunion débat avec sur le thème : « La crise financière : quel impact sur les entreprises françaises ? Mme Jacqueline Dubel, directrice adjointe départementale de la Banque de France répondra aux questions des chefs d’entreprises.
Différents points seront débattus notamment la manière dont va intervenir la Banque de France pour aider les entreprises, les conséquences de la crise sur l’affacturage, le fonctionnement des sociétés de réassurance crédit.
Pour toute information sur cette réunion contactez, Juliette Carrasco Graff au 01 30 75 35 38 ou 06 21 09 76 74.
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Valdoisiens, Valdoisiennes, debout !
La France a une particularité qui fragilise toutes les entreprises et plus particulièrement les petites, lesquelles rassemblent et créent le plus grand nombre des emplois.
1° C’est en France que le paiement des factures traine le plus. Ce fut jusqu’à « 120 jours fin de mois, le 10 (du mois suivant) ». C’est encore en moyenne 90 jours. D’où deux conséquences.
2° Les défaillances en série sont accrues par l’invisibilité du risque – client : attendre l’impayé pour passer en contentieux, passer en pertes à titre de chirografaire qui sera payé « au marc-le-franc » c’est à dire presque rien ou jamais. D’où le chainage qui lie la défaillance d’un gros client vis à vis d’un fournisseur lui accordant des grandes facilités de paiement, lequel, fragilisé, répercute vers ses fournisseurs, etc. Ce mal est inconnu du monde anglo-saxon où le paiement se fait comptant et même à flux tendu. Il est maximum en France par rapport aux autres pays européens.
3° Les facilités de caisse, avances ou en cours de trésorerie, contributions au fonds de roulement, crédits dits « de campagne » etc. font que les banques avancent aux entreprises françaises (moyennant une rémunération qui détruit souvent les marges) un trimestre, voire plus, d’activité. Plus précisément un trimestre de chiffre d’affaires et non pas seulement de valeur ajoutée. A partir du moment où les banques, se défiant les unes des autres et se défiant de l’ensemble de l’environnement économique (faute de visibilité) resserrent, voire assèchent, les possibilités de crédit à court terme, c’est tout le fonctionnement économique qui est brutalement fragilisé (pour ne pas dire violenté ou sauvagement agressé). Les variables d’ajustement sont d’abord la masse salariale, les frais généraux, les achats, puis la baisse des prix de vente puis la défaillance de l’entreprise qui n’a pas pu s’adosser ou trouver un repreneur.
Ce schéma est simple mais, malheureusement exact. Que peut faire un département dans un tel contexte qui le dépasse historiquement et géographiquement ?
Tout d’abord, prendre une initiative qui perce le bruit de fond : c’est un peu tirer le premier par rapport aux autres départements, mais pourquoi pas ? Le CEEVO pourrait le faire : en Val d’Oise les entreprises se tiennent par la main …
Ensuite mettre autour d’une même table (sinon qui le fera ?) soit par territoire soit pas affinités tous les acteurs locaux qui sont autant de victimes potentielles du chainage systémique : banques, producteurs de biens et services, logistique de transport ou de conditionnement, etc .
Enfin ne pas hésiter à faciliter les solutions de crise dont le troc (à TVA équivalente donc sans décaissement), la mise à disposition de main d’œuvre (fluidité à l’échelle d’une zone) ou de services, la vente directe, etc.
Un exemple parmi 1000 : ma banque ne veut pas m’avancer de quoi passer la prochaine échéance, peut-elle initier mon déstockage grand public en l’annonçant sur ses prochains relevés adressés dans ma zone de chalandise ?
La boite à idées est ouverte … Qu’y mettez-vous ?