Ils seront finalement neuf candidats à mener campagne pour l’élection partielle sur le canton de Sarcelles Nord Est. La date limite des dépôts de candidatures était fixée à vendredi 18h. Dans la foulée, un tirage au sort a attribué les numéros de panneau d’affichage à chaque candidat.
A la liste des candidats de gauche se présentant à cette élection (lire l’article), un dernier s’est ajouté dans la journée de vendredi. Il s’agit de l’adjoint PRG au maire de Sarcelles, Rosan Hurtus. Ils seront donc 5 à se répartir les votes à gauche contre deux à droite, Jacques Kas de l’UMP et le frontiste, Alexandre Simonot. A ceux-là s’ajoutent le candidat MoDem, Jean-Michel Cadiot et l’écologiste Fabrice David.
Liste des candidats participant à l’élection (par ordre alphabétique):
Nathalie Bellity (DVG), Farid Berhal (PCF), Jean-Michel Cadiot (MoDem), Fabrice David (divers écologiste), Rosan Hurtus (PRG), Jacques Kas (UMP), Youri Mazou-Sacko (PS), Alexandre Simonot (FN), Nathalie Ternus (DVG)
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3 commentaires
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Décidemment, la démission de François Pupponi, député Maire de Sarcelles a suscité des vocations sur le canton nord-est, celui Sud-ouest étant représenté depuis 1998 par Didier Arnal, Président du Conseil général.
Il est normal que l’UMP et le Modem présentent chacun un candidat, mais 5 à gauche ? Et sans Rachid Adda, conseiller régional MRC, qui a eu la sagesse de ne pas se présenter tout en appelant au rassemblement autour du candidat socialiste.
Chacun comprend l’importance de cette élection partielle qui, bien au delà de Sarcelles, met en jeu la fragile majorité du Conseil général. Au PS, si chacun peut légitimement se présenter en interne, une fois le candidat choisi, il est indispensable de se ranger derrière lui. Je soutiens notre candidat Youri Mazou et je regrette vivement les candidatures de nos camarades Nathalie Bellity et Nathalie Ternus. Quant à celles du PC et du PRG, il ne m’appartient pas de les commenter, pas plus que le non choix des verts, mais de dire simplement qu’elles n’aident pas à faire un choix clair, un choix entre la gauche et la droite, entre la majorité départementale de gauche et l’UMP-UVO.
La Présidence du conseil général ne saurait être mise en péril pour des querelles de personne, ou des considérants très très locaux, au risque d’offrir à la droite un espoir de revanche inespéré. Ce risque existe même si le score remarquable de François Pupponi élu au 1er tour en 2004 avec plus de 57 % des voix, et près de 70 % pour l’ensemble de la gauche, nous permet raisonnablement d’espérer.
Je ne doute pas que les électeurs qualifieront Youri Mazou, et que dans l’hypothèse d’un second tour, l’union se fera sur son nom. Personne ne peut jouer à la roulette russe et Sarcelles a besoin d’une majorité de gauche au conseil général. Chacun à gauche aujourd’hui doit prendre pleinement conscience de l’enjeu.
Gérard Sebaoun
Président des élus PS et apparentés au Conseil général
Valdoisiens, Valdoisiennes, debout !
Tout à sa croisade pour reconquérir le tombeau du bolide rouge, le Sire Cuit de Formulin a omis de mettre bon ordre entre rivaux et vassaux.
Un fief de mois pour le suzerain, et c’est une vassalité de moins pour le Sarcellin … Coquin !
Valdoisiens, Valdoisiennes, debout !
Paroles de sagesse : la nouvelle majorité au conseil général ne tient qu’à un seul siège, la gauche aurait du n’avoir qu’un seul candidat.
Sagesse bien tardive : Pupponi ne manquait pas d’autres mandats à abandonner pour éviter de sacrifier le conseil général au profit de plus gros salaires et avantages de toutes sortes.
Sagesse trop tardive : Pupponi a fait le maximum pour diviser à gauche afin de laisser un souvenir impérissable. Heureux que les Verts n’entrent pas dans le jeu en dénonçant l’abandon de « Sarcelles Ville Parc », la dévastation du quartier de la sous-préfecture et le démagogique miroir aux alouettes du fumeux circuit relançant l’image bruyante de la sarcellite.
Sagesse trop pudique : qui acceptera que l’attaché parlementaire du démissionnaire, qui est aussi son conseiller municipal chargé des maisons de quartier et de l’insertion des jeunes (tâche d’évidence purement décoratrice à Sarcelles ?), et qui est même plus, le président du club de football, promette de trouver le temps de siéger au conseil général et surtout d’y participer activement aux travaux ? Certes, Pupponi lui donne l’occasion de faire à son tour l’apprentissage des cumuls : est-ce bien sage ?