Alors que les socialistes s’apprêtent à recevoir en début d’après-midi François Hollande à Domont, ils déclarent dans un communiqué que «sur les 10 cantons restant, la droite recule. Parmi eux, 7 connaissent un ballottage très ouvert.»

«Les Valdoisiens l’ont dit au 1er tour. Ils veulent tourner la page et mettre fin à 40 ans d’une gestion partisane du département. Le Val d’Oise a besoin de mouvement», affirme Didier Arnal, président du groupe PS au Conseil général, dans un communiqué.

Et l’élu PS de pointer du doigt : « Il est aujourd’hui à la traîne : 97e département de France pour la réussite des collégiens ; 30 000 demandes de logement en souffrance, sans la moindre politique pour y répondre puisque le Conseil Général n’a pas rejoint l’Etablissement public foncier créé à cet effet par la Région ; de graves problèmes d’environnement (Aéroport de Roissy, par exemple) et aucune politique en matière de développement durable et humain. »

Trois sièges séparent aujourd’hui la droite de la gauche. Le PS croit pouvoir l’emporter dimanche dans sept cantons détenus à ce jour par la majorité UVO : Cergy-Nord, Cormeilles-en-Parisis, Domont, Ermont, Goussainville, Luzarches et Pontoise.

A quatre jours du deuxième tour, la stratégie du PS est claire : en assurant que le Conseil général peut basculer, il espère convaincre les électeurs de gauche de se déplacer aux urnes dans un département où l’abstention a été plus importante qu’au niveau national. La visite de dernière minute de François Hollande s’inscrit dans cette logique.

Olivier ZANETTA