A la suite d’une dispute avec sa femme, un homme 33 ans se serait jeté sous une voiture sur l’autoroute. Il est décédé dimanche soir à l’hôpital des suites de ses blessures.

Tout a commencé en début de soirée dans son appartement de Saint-Leu-la-Forêt. Peu avant 20 heures, une dispute éclate entre Teddy et Corinne, son épouse. Le ton monte rapidement, puis les premiers coups partent. Le mari violent frappe sa femme au visage lui occasionnant une fracture du nez. âgée de 27 ans, elle a été hospitalisée à Eaubonne. Perdant complètement la raison, Teddy se taillade le bras, quitte le domicile et monte dans sa voiture.

Au volant de sa Renault Safrane, il rejoint l’A115 direction Paris. Arrivé à hauteur de l’embranchement avec l’A15, au niveau de la sortie numéro 3 vers Sannois-centre, il propulse son véhicule sur les plots en plastiques situé sur le zébra qui marque la dérivation.

Il quitte sa voiture et marche sur l’autoroute

Sous la violence du choc, la voiture s’encastre dans la glissière de sécurité. Teddy s’extirpe que légèrement blessé du véhicule endommagé, et continue à pied sur la bande d’arrêt d’urgence le long de l’autoroute A15, toujours dans la direction de Paris. Après quelques minutes de cette marche inconsciente, Teddy se serait jeté sous les roues d’une camionnette. Lancé à 100 km/h, l’automobiliste ne peut éviter la victime.

A l’arrivée des secours vers 20 h 45, le Saintloupien est toujours en vie mais dans un état très critique. Souffrant de multiples traumatismes, il est transporté en urgence à l’hôpital de la Pitié-Salpétrière (Paris). Il y décédera aux alentours de minuit.

Une autopsie doit être réalisée dans les prochains jours pour déterminer si la victime était sous l’emprise de stupéfiants ou de l’alcool au moments des faits. Les policiers cherchent également à déterminer si Teddy s’est jeté sous les roues de la camionnette, ou bien s’il a été renversé accidentellement.
Au moment de l’accident, la nuit était tombée, et, les lampadaires de l’autoroute étant éteints comme c’est le cas depuis plusieurs semaines. Les automobilistes ne pouvaient éclairer que par la lumière de leurs phares.

Thomas HOFFMANN
L’Echo Régional