Le Conseil économique et social de la Région Ile-de-France (CESR d’Ile-de-France) a déjà émis un avis.

Voici les principaux points :

–    Ses points d’accords et de convergences avec le projet de SDRIF arrêté par le Conseil régional : bilan du SDRIF de 1994 – enjeux du SDRIF à venir – principes directeurs, défis et objectifs – parti d’aménagement – méthode ;

–    Ses observations, réserves et questionnements :
Sur le projet spatial régional : crainte du maintien de déséquilibres – cohérence des hypothèses retenues (surfaces constructibles, densité, taux d’emploi) – prise en compte des ambitions affichées par les acteurs publics associés.

–    Sur l’attractivité et l’accès national et international : ambitions et précautions.

–    Sur les infrastructures de transport et l’achèvement du réseau structurant d’autoroutes et de routes principales : urgences et priorités, importance confirmée des infrastructures routières promues par l’Etat.

–    Sur l’effort ambitieux de construction neuve : quelle capacité réelle d’accueil des 60 000 logements par an ? Quelle répartition entre secteur aidé et secteur privé ? Quels volumes ? Quelle réelle mise en mouvement de la loi SRU ? Quel impact des établissements publics fonciers ? Quel rôle et quel effet d’entraînement pour les quartiers vitrines ? Quel suivi ?

–    Sur l’activité économique et les nécessaires rééquilibrages territoriaux : un sujet confisqué par le Schéma régional de développement économique ? Conforter le rôle prestigieux de La Défense. Rééquilibrer par la création et le développement des pôles tertiaires à l’Est.

–    Sur l’ambition d’être la première éco-région d’Europe : approfondir l’évaluation environnementale, accepter l’appréciation externe, tableau de bord « développement durable » et éco-bilans. Pour la relance d’un agenda 21 régional.

–    Les conditions de réussite du SDRIF : renforcer la sécurité juridique des documents constitutifs du SDRIF – quels éléments prescriptifs ? Quelle contractualisation ? Disposer d’une cartographie plus détaillée pour les zones sensibles. Prioriser les projets par ordre d’urgence. Expérimenter et développer de nouveaux modes de financement. Disposer d’une gouvernance spécifique avec des outils de pilotage et des méthodes de suivi et d’évaluation du SDRIF.

* Composition du CESR – Mandature 2004-2007
– 41 représentants des entreprises et activités professionnelles non salariées -CCI, MEDEF, CGPME, Femmes chefs d’entreprises, Confédération française des métiers d’art, RATP, SNCF, EDF, GDF, ADP, Port autonome de Paris, Chambre régionale de métiers et UPA, Fédération régionale des syndicats  d’exploitants agricoles, Chambre régionale d’agriculture, professions libérales : UNAPL, Union régionale des sociétés coopératives ouvrières de production- ;
– 41 représentants des syndicats de salariés -CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, UNSA, FSU- ;
– 35 représentants des organismes et associations concourant à la vie collective ;
– 5 personnalités qualifiées désignées par le préfet de région)