L’objectif est simple : faire un état des lieux de la faune aquatique dans le Val-d’Oise, afin de définir les orientations piscicoles à adopter. Mardi 2 ocobre dernier, l’association l’Hameçon valdoisien, présidé par Michel Collin, organisait une capture sur la rive de Noisy-sur-Oise

Chaque année, des techniciens de l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema), viennent sur les berges de l’Oise ou de petites rivières, pour y faire des pêches toujours fructueuses. Pour cette pêche dite « électrique », une certaine organisation est nécessaire. Les pêcheurs de l’Onema, sur un petit bateau, ont quelques minutes pour remonter un maximum de poissons dans des épuisettes. Munis d’une canne spécifique dont l’extrémité se termine par un cercle électrifié, ces derniers se déplacent à une allure constante pour attirer les poissons. Reste à ceux de derrière de les capturer et de les placer dans un container pour être ensuite examiné.

Ce recensement régulier permet ainsi de fournir des informations importantes sur la qualité de l’eau et le développement de certaines espèces. Une fois dans l’épuisette, les poissons sont triés par espèce dans des casiers. Puis, ils sont mesurés, pesés et comptés avant d’être relâchés dans un vivier. 


Une meilleure qualité et plus de poissons
Les résultats des années passées sont encourageants. Les pêcheurs ne peuvent que se réjouir : l’eau de nos rivières est de meilleure qualité, et les poissons sont de plus en plus nombreux. De nouvelles espèces réapparaissent, signe d’un effort et d’une prise de conscience collective sur le traitement et la protection des milieux aquatiques.

Pour cette dernière pêche électrique, les résultats ne sont pas encore tombés, ils sont attendus dans deux mois. Cependant, les analyses pourraient montrer que notre climat change quelque peu, et que le milieu aquatique évolue.

Nicolas BRIARD, L’Écho le Régional (photos Michel Collin)