Le combat des trois Conforama du Val-d’Oise pour l’ouverture du dimanche prend de l’ampleur. Ce matin, le PDG de Conforama tenait une conférence de presse aux côtés des autres grands du secteurs : Ikéa, Alinéa et But. Tous réclament une loi qui autoriserait les spécialistes de l’ameublement à ouvrir le dimanche, une loi limitée à Ile-de-France.

 Ce front commun d’entreprises représente 50% du chiffre d’affaires de la distribution du meuble en France. Cette conférence de presse intervient alors que Conforama a été condamné mi-septembre, à payer 50.000 euros d’amende par enseigne et par dimanche travaillé dans le Val-d’Oise. La procédure avait été engagée par le syndicat Force Ouvrière, devant le tribunal de grande instance de Pontoise.
Conforama, Ikéa, Alinéa, et But, demandent l’ouverture dominicale des magasins  d’ameublement en Ile de France. Ils veulent un changement de la loi de 1906. « Nous ne voulons pas l’ouverture généralisée des magasins le dimanche mais le maintien de l’ouverture le dimanche des magasins d’ameublement en Ile-de-France », explique Christophe Cuvilier, président de Conforama.

Le dimanche, ces magasins réalisent jusqu’à 30% de leur chiffre d’affaire. Un bénéfice, également pour les salariés, qui travaillent le sur la base du volontariat . Chez Conforma, près de 60% des employés de la région choisissent d’arrondir leur fin de mois en travaillant le dernier jour de la semaine. Reste l’avis des consommateurs : selon une enquête TNS Sofrres, 75% des clients franciliens, sont pour l’ouverture des magasins le dimanche.

Christophe OBRY