Le président de l’université de Cergy-Pontoise, Thierry Coulhon a signé la semaine dernière une convention de coopération avec Bruno Dumazel, président de l’Alliance française à l’Ile Maurice.

Cette coopération permettra à des étudiants mauriciens de suivre des formations en licence de lettres modernes et de langues étrangères appliquées au sein de l’Alliance française sur leur île. « Ces deux filières n’existent pas chez nous. Il y a une forte demande des étudiants pour ces deux disciplines. Or ils sont obligés de venir suivre la formation en France, ce qui représente un lourd coût pour les familles » explique Bruno Dumazel. Dès la rentrée prochaine, quarante étudiants pourront suivre les mêmes cours que ceux dispensés à l’université de Cergy-Pontoise. Les professeurs seront recrutés avec les Cergypontains et le programme sera exactement le même. « De plus, le coût de la formation sera de 1000 euros par an alors qu’en partant en France, les familles doivent dépenser près de 800 euros par mois », continue le président de l’Alliance Française .

A Cergy, le plaisir est partagé. « Pour l’université de Cergy-Pontoise, c’est le gage d’un partenariat sérieux avec des personnes de confiance. Il fallait garantir la spécificité du diplôme de Cergy. C’est un grand soulagement et un grand plaisir », confie Catherine Marshall, vice-présidente de l’univerrsité en charge des relations internationales.
L’ïle Maurice est dotée d’une université mais le passé colonial pèse encore très lourd. « La filière « Billet French » est enseignée à l’université, ce qui est très différent de la licence de lettres modernes. Nous avons préféré choisir une université de renom et de qualité pour enseigner à nos étudiants. Le travail a été long. Grâce à Air Mauritius et à la Banque mascareignes, qui ont apporté des subventions, nous avons réussi à stauer sur des dépenses raisonnables », conclut Bruno Dumazel.
Les deux diplômes sont donc externationalisés. Les étudiants auront une carte d’étudiant de l’université de Cergy-Pontoise et pourront venir passer leur master dans l’agglomération.

A.M