Nouvelle alerte au staphylocoque doré 
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                      Sept cas ont été déclarés depuis mars à l’école Pierre-Salvi, trois élèves ont passé des
examens à l’hôpital juste avant les vacances. Mercredi, le préfet a organisé une réunion pour faire le point.

Octobre 2006. Une épidémie de staphylocoque doré créé la psychose à l’école Pierre Salvi de Saint-Clair-sur-Epte. Depuis septembre, 19 élèves présentaient des symptômes du  virus : furoncles, abcès, orgelets, impetigos. Des mesures d’hygiène drastiques avaient alors été prises, sous la direction d’une équipe de la DDASS et de médecins, pour enrayer la maladie. Après avoir menacé de bloquer l’école, les parents se pensaient sortis d’affaire.

Sept cas  déclarés en un mois

Avril 2007. à la vieille des vacances de Pâques, trois élèves de l’école vont à l’hôpital se faire ausculter alors que des petits boutons sont apparus sur leur corps. Depuis le 21 mars, sept nouveaux cas de staphylocoque doré ont été déclarés, relançant l’alerte.
Mercredi 18 avril, le préfet du Val-d’Oise, Christian Leyrit, a organisé une réunion en présence du député UMP Philippe Houillon, des membres du service de la DDASS, de l’Institut national de veille sanitaire, de l’Inspection Académique, et du Centre hospitalier du Vexin. Le préfet a appelé toutes les familles concernées par l’épidémie à « respecter les mesures rigoureuses de désinfections et d’hygiène ». C’est à dire se laver les mains avec du savon antiseptique, éviter d’échanger le linge de toilette ou de lit et le laver à 60 °C, et désinfecter régulièrement les sols. Ces mesures d’hygiène et un traitement antibiotique permettent de soigner rapidement la maladie.
Le préfet a également indiqué qu’à partir du lundi 23 avril un médecin scolaire passerait deux fois par semaine pour assurer le suivi médical des enfants.

Une troisième  vague épidémique ?

La rentrée des classes se serait faite sans accroc. Aucune manifestation ni action quelconque des parents d’élève, selon la secrétaire de l’école. Cependant, malgré plusieurs tentatives, la directrice de l’établissement restait injoignable.

Lors de la réunion, le préfet a précisé qu’aujourd’hui, « les enfants et les adultes touchés par la deuxième vague d’épidémie sont tous guéris ou en bonne voie de guérison. » Toutefois, il n’excluait pas la possibilité d’une troisième vague épidémique dans les mois ou les semaines à venir appelant chacun à rester vigilant, tout en indiquant que « le centre hospitalier du Vexin reste mobilisé et continuera à vous accueillir pour les soins nécessaires. »
Thomas HOFFMANN
Echo Régional