François Scellier, président (UMP) du Conseil général du Val-d’Oise, s’est rendu vendredi 30 mars à Arthies pour tenter de comprendre les raisons de la lenteur de l’instruction par ses services du projet de déviation d’Arthies. La RD 983, qui traverse le village sur toute sa longueur, relie l’agglomération de Mantes-la-Jolie à Magny-en-Vexin et à la région de Beauvais. Elle est empruntée chaque jour par plus de 6000 véhicules, dont environ 2000 camions qui créent un danger permanent dans le village. Depuis des années le maire Michel Fleurier (NI) réclame une déviation dont le principe a été adopté par le Conseil général. Ce samedi, les responsables de l’association « tous pour la déviation d’Arthies » appellent à une manifestation et à la coupure symbolique du trafic. Une perspective qui semble avoir mis les gendarmes « sur pied de guerre » car il n’y a pas d’alternative au passage par Arthies des gros véhicules.
Les habitants, qui ont invité Nicolas Sarkozy à venir constater le problème, préparent leur opération depuis plus d’un mois et ont mis en place un itinéraire de délestage pour les automobilistes et les camionnettes légères.
 François Scellier a exigé de ses services qu’ils accélèrent l’étude de la déviation. Celle-ci traverserait un espace humide  notamment riche en grenouilles qui nécessite une étude d’impact spéciale. Le président du Conseil général s’est plaint des contraintes particulières du Parc naturel régional du Vexin français, qui ralentissent les procédures et rendent les équipements plus coûteux, alors que le réseau routier apparaît inadapté à un trafic croissant