Le Théâtre des Louvrais, piloté par l’apostrophe la scène nationale de Cergy-Pontoise, a gagné en confort. La salle comprend 546 fauteuils et un excellent champ de vision. Le théâtre avait été incendié au cours des émeutes en banlieue de novembre 2005.

 Une large visibilité, c’est d’abord ce qui surprend en découvrant la salle du théâtre des Louvrais. Le spectateur dispose d’un bon champ de vision, au premier rang comme au dernier. La salle comprend 546 fauteuils.

Confort des spectateurs, mais aussi des artistes. Le dispositif scénique a été revu à la hausse. Les dirigeants de l’agglomération de Cergy-Pontoise et de l’apostrophe ont voulu tirer profit du sinistre qui avait ravagé le théâtre : « L’ampleur du sinistre nous a conduit à ne garder que la coque du bâtiment, explique Dominique Lefebvre, le président de l’agglomération de Cergy-Pontoise. Il a fallu reprendre la totalité : l’habillage, la salle, le dispositif scénique… »

L’opération a un coût. :  9.3 millions d’euros.
Une facture que devra supporter, pour une grande partie, le contribuable ; l’indemnité de l’assurance ne s’élevant quà 3.3 millions d’euros. La rénovation de l’équipement est financé par la communauté d’agglomération (2.8 millions d’euros), le Conseil général (857918 euros), le Conseil régional (403980 euros ainsi qu’une avance de trésorerie de 3.2 millions d’euros dont une partie pourrait se transformer en subvention à l’issue des travaux), et l’Etat (575000 euros dont 75000 euros de réserve parlementaire du député maire de Pontoise Philippe Houillon)

 Un million d’euros ont été consacrés aux améliorations techniques.
Ce qui devrait permettre à la direction artistique de présenter, la saison prochaine, des spectacles que le théâtre ne pouvait accueillir jusqu’à présent. " Nous sommes au top de la technologie en son et lumières. La saison prochaine, nous aurons des productions qui relèverons de l’utilisation à plein de ces capacités techniques ", annonce Jean-Joël Le Chapelain, le directeur de l’apostrophe.

Un premier spectacle sera présenté vendredi soir : Yamato – les tambours du Japon. Les dix percussionnistes essuyeront les platres. Les entreprises doivent, en effet, quitter le chantier ce jeudi à 13 heures.

Olivier ZANETTA

Le programme de l’apostrophe, cliquer ici