Pour Dominique Lefebvre, 1er secrétaire du PS, le choix est simple : « c’est la continuité ou le changement. Et Ségolène Royal incarne ce changement ».

Depuis dimanche, la candidate porte aussi un programme. « Des propositions crédibles et tenables », selon les animateurs de la campagne socialiste qui tenaient une conférence de presse, lundi au siège de la fédération, pour présenter le dispositif sur le terrain.
Pas de grand meeting prévu sur le Val-d’Oise. Sympathisants et militants devront aller écouter Ségolène Royal à nouveau à Villepinte. Ce sera le 18 mars. Et à Bercy le 1er mai.
Dès ce week-end, le PS commence la distribution de tracts dans les gares et sur les marchés. Première réunion publique avec les élus socialistes du département et un ténor national début mars sur Sarcelles ou Villiers-le-Bel. Suivront quatre autres réunions, la dernière se déroulera à Cergy le 18 avril.
«  La machine est lancée, lance Dominique Lefebvre. On ne va pas attendre que le rejet de Sarkozy existe. Il faut créer de l’adhésion. Il y a une vraie attente, un espoir ».

Un sentiment partagé par le co-animateur de la campagne le conseiller général Philippe Doucet: « Un travail de fond a été réalisé avec les débats participatifs. C’est un message fort adressé aux français : on est à leur écoute ».
Les socialistes veulent croire dans les chances de leur candidate, d’autant que le scénario n’est pas le même qu’en 2002 : «  Ségolène n’est pas dans une campagne défensive comme le Jospin Premier ministre de 2002. Aujourd’hui, on a en face un gouvernement qui a un bilan qui n’est pas brillant. C’est beaucoup plus simple », affirme Pierre Bouchacourt, co-animateur de la campagne.