Attendu, le troisième collège a ouvert ses portes en septembre 2006 avenue des Marais. Construit par le Conseil général du Val-d’Oise, il accueille environ 300 élèves. Il est inauguré ce jeudi par le ministre de la Fonction publique.

Son ouverture a permis de rééquilibrer les effectifs avec les deux autres collèges (Bel Air et Epine Guyon), promis à une réhabilitation ultérieure.

Le nouveau collège est un collège moderne, spacieux, doté de tous les équipements informatiques nécessaires, offrant aussi la possibilité d’apprendre l’allemand en première langue. Il bénéficie d’un «programme de réussite éducative» inséré dans le plan de cohésion sociale.

Le collège Clairvoy, du nom du spationaute écolier à Franconville
Le collège prendra le nom du spationaute français Jean François CLAIRVOY, qui passa une partie de sa scolarité à Franconville.

 

Polémique sur le choix du nom

Tout en rappelant que « les qualités (du spationaute) ne sont pas à démontrer « , le conseiller général PS de Franconville Gérard Sebaoun s’interroge cependant sur le processus qui conduit à  choisir le nom d’un collège. Il est dans l’habitude que le Président du Conseil général consulte les différentes parties, l’Education Nationale, le Maire et le Conseil d’administration du collège.
 » La règle non écrite veut que seules soient éligibles les personnalités disparues depuis au mois 7 ans (avec quelques entorses). Le CA dont je fais partie avait choisi une femme de lettres engagée dans le combat féministe au siècle dernier, Flora TRISTAN. Ce choix avait l’avantage de féminiser un peu les noms des collèges valdoisiens, moins d’une dizaine dans le département.Le Président n’en a pas tenu compte et s’est rangé à l’avis du Maire qui a sa légitimité. Cela pose clairement le problème du choix du nom des collèges dans le département. On lui donne un vernis  » démocratique  » alors qu’en réalité il s’agit du choix du  » Prince « , répondant ou non à une pression amicale. », regrette l’élu PS.