Interrogé sur Europe1, le maire d’Ermont et sénateur UMP du Val d’Oise, s’est exprimé sur le projet de loi visant l’instauration du service minimum dans les transports en communs. Selon lui, « le dispositif proposé est très très modéré ».

 « Equilibrer le droit de grève avec la liberté d’aller et venir, le droit du travail et la continuité du service public »
Au Sénat, Hugues Portelli a déposé de nombreux amendements qui, selon lui, « permettront de donner une substance au projet du gouvernement ». Le texte précise désormais que les services publics de transport « sont essentiels à la population »,  car ils permettent « la liberté d’aller et venir, la liberté d’accès aux services publics, notamment sanitaires, sociaux et d’enseignement, la liberté du travail, la liberté du commerce et de l’industrie ». Il est de ceux qui veulent aller plus loin dans le texte sur le service minimum. Il préconise notamment l’instauration d’une « astreinte de service public entre 6 heures et 9 heures le matin, 17 heures et 20 heures le soir. Un amendement qui ne passera pas selon le ministre du travail Xavier Bertrand. Hugues Portelli a répondu sur Europe1 : « c’est le problème des parlementaires pas du ministre.  Jusqu’à preuve du contraire c’est le parlement qui vote ».

Imposer le service minimum

Le Sénateur du Val d’Oise est bien décidé à participer activement à ce projet de loi. Pour appuyer sa démarche, il se place du point de vue des usagers des transports en commun, favorables à l’instauration de ce service minimum. Il s’appuie également sur les promesses de campagne de Nicolas Sarkozy. « On va aider le Président à imposer le service minimum » a-t-il conclu sur Europe1.

Adrien Hilpert
VOtv