Apprenant le ralliement de Bernard Mie, ancien adjoint PS au maire MUP de Montigny-lès-Cormeilles, à la liste menée par l’UMP Modeste Marques aux municipales, la section socialiste de la commune ne cache pas sa colère Elle évoque « un acte d’une gravité sans précédent à Montigny ».

 La semaine dernière, Bernard Mie (PS) annonçait sa décision de soutenir Modeste Marques (UMP) en vue des municipales de mars prochain à Montigny-lès-Cormeilles. Un geste motivé, selon lui, par des désaccords politiques avec le maire progressiste. L’élu avait déjà répondu à son ancien ancien adjoint [voir article]. Un changement de cap vécu comme une véritable trahison par la section socialistes de la commune. « Ainsi donc, Bernard Mie a franchi le Rubicond. Lui qui durant trente ans fut si peu fécond », s’insurge-t-elle. Le PS qui n’hésite pas à tirer à boulet rouge sur celui qui est pour l’heure, toujours l’un des siens : « Pour nous, militants de la section socialiste de Montigny-lès-Cormeilles, il a commis là un acte d’une gravité sans précédent à Montigny. Il balaie en un instant toutes les valeurs qui furent les nôtres militants socialistes, donc les siennes ».

Une démarche d’exclusion lancée


Evoquant une attitude devenue, depuis quelques temps, « insupportable politiquement et humainement », le Parti Socialiste de la commune assure ne pas être étonné de la « volte-face politique » de l’ancien adjoint. Et d’ajouter : « Cette attitude, faite de rancœur, de jalousie et de dépit démontre une méconnaissance de ses propres limites ».

Ainsi, la section précise que Rachid Témal, premier secrétaire fédéral du PS, « a décidé de lancer une procédure d’exclusion immédiate de Bernard Mie du Parti socialiste ». Bernard Mie, pour sa part, affirme qu’il a de toute façon donner sa démission du parti.