Seul en scène, Francis Huster endosse les dix-huit personnages de cette histoire universelle sur l’importance de l’éducation et la transmission des valeurs, avec une aisance exceptionnelle. Loin des clichés, il joue sur les attitudes ou une pointe d’accent pour investir tous les acteurs d’une histoire à couper le souffle.

Le Bronx des années 60, où communautarisme, mafia et haine règnent sans partage. Ce monde fascine évidemment le petit Cologio, qui du haut de ses 9 ans, assiste quotidiennement aux agissements du parrain local Sunny. Un jour, l’histoire s’emballe et le gamin se retrouve témoin d’un meurtre perpétré par le caïd. Cologio garde le silence et sauve la mise du mafieux qui le prend sous son aile.
Le jeune Italo-Américain est alors confronté à une double paternité. D’un côté son père, chauffeur d’autobus, qui tente de lui inculquer les valeurs de travail et de respect. Et de l’autre, ce mentor qui obtient ce qu’il veut en claquant des doigts. L’enfant devra grandir entre ces deux univers, dans un climat de montée du racisme et de confrontation entre bandes rivales.

Déjà adaptée en film en 1993, avec Robert de Niro, la pièce autobiographique de Chazz Palminteri Il était une fois le Bronx, se révèle être un texte d’une grande pureté, empli d’humour et d’émotion.

Bronx
Samedi 16 février, 21 h à l’Espace Saint-Exupéry

Tarifs : 19, 26 euros – Durée : 1h15
Auteur : Chazz Palminteri – Adaptation française : Alexia Périmony – Interprétation : Francis Huster – Mise en scène : Steve Suissa – Décor : Stéfanie Jarre