Le nuage de gaz émanant de l’entreprise Lubrizol, située à Rouen, a fait réagir sur les réseaux sociaux. Parmi les internautes, des valdoisiens ont raconté leur réveil difficile. 
 
Premier statut de la journée pour un bon nombre de Valdoisiens ce matin : « le gaz est parmi nous ! » Inquiétude, conseils… d’Argenteuil à Goussainville, les adeptes de Facebook ou de Twitter sonnent l’alerte.
 
A Deuil-la-Barre, Gaëlle s’est réveillée en pleine nuit. La cause : cette odeur incommodante et nauséabonde venue d’une usine chimique de Rouen. « Cette nuit, j’ai senti une odeur de gaz […] j’ai cherché partout une fuite venant de chez moi… c’est chaud de sentir ça alors que ça vient d’aussi loin », déclare-t-elle sur Facebook. Pour Audrey, à Herblay, même problème : « c’était ça ! Je flippais à 4h30 ; j’étais en train de regarder ma chaudière », répond-t-elle sur le statut de Gaëlle.
 
De nombreux statuts et commentaires concernant le fait divers s’accumulent sur les réseaux sociaux. Alexandra, Argenteuillaise, rassure même ses followers : « Pour tous ceux qui, comme moi, se sont réveillés avec cette odeur [bizarre]dans les narines : c’est normal, une usine fabriquant l’avertisseur olfactif du gaz de ville a eu un problème, et bref en gros ça pue. Mais rien de grave, au pire ça provoque nausées et maux de tête (merci). Usine située à Rouen …. J’imagine même pas là bas. Anecdote : c’est le même produit utilisé pour les boules puantes…. »
 
Cette très forte odeur, non toxique, est arrivée en Ile-de-France cette nuit et plus particulièrement dans le Val d’Oise aux alentours de 3h du matin.
 
Au même moment le standard des pompiers du Val d’Oise était en surchauffe. Il a été pris d’assaut dans la nuit de lundi à mardi. Les pompiers du Val d’Oise ont reçu 4000 appels supplémentaires entre minuit et 7h du matin. 2500 ont pu être traités. Le SDIS 95 a mis ensuite en place un message relais (un répondeur) – pour mieux diriger les appels et prévenir la population qu’il n’y avait pas d’urgence. En début d’après-midi lundi, le standard ne recevait presque plus d’appels.