Vives critiques au sein du dojo club d’Eragny, qui dénonce un possible déménagement pour la rentrée prochaine, dans un bâtiment « mal sécurisé ». En cause selon lui, la décision de la mairie d’attribuer les locaux actuels au club de boxe de Cergy, pour la construction d’un ring permanent. Une version cependant nuancée par Dominique Gillot, maire d’Eragny, pour qui « rien n’a encore été décidé ».

Chronique d’une mort annoncée pour le club de judo d’Eragny ? A en croire le président du dojo club, Alain Gaudissiabois, cela ne fait aucun doute. Celui-ci explique qu’il a été convoqué par l’adjoint en charge de l’animation de la ville, de la vie associative et des sports et le responsable de la Maison des Associations pour discuter du planning. « Or ce n’est pas planning que nous avons discuté, c’est délocalisation du club, du Cosec de la Cavée vers la Butte et ceci à la rentrée de septembre 2012 » fustige-t-il. L’association quitterait alors un dojo de plus de 210 m² pour un bâtiment de 150 m² selon lui. En outre, les pages horaires seraient modifiées pour la tenue des cours.

Inadmissible pour le club qui évoque des risques pour la sécurité et redoute une baisse de ses recettes. « Ce changement éventuel va entraîner la perte d’adhérents conséquent et par la suite une baisse des subventions, la perte de qualité de travail au vue du Dojo de la Butte vétuste, voire mal sécurisé (protections murales tenant avec du collant, pas d’accueil pour les parents, etc.) » déclare Alain Gaudissiabois. Il explique la raison de ce déménagement : la volonté de la ville de « construire un ring de boxe permanent et faire venir un club extérieur à la commune, le Rahilou Cergy Boxe ».

Contactée par vonews, la mairie nuance les déclarations de l’association sportive. « Il n’y a rien de décidé », précise ainsi Dominique Gillot, maire de la commune. Elle légitimise également la présence du Rahilou dans la ville par les expériences passées. « La section de boxe est déjà venue pour des activités à Eragny » déclare-t-elle. Quant aux proportions prises par cette affaire, l’élue y voit « une tempête dans un verre d’eau ».