Suite à l’annonce le 20 janvier dernier par la SNCF de l’identification de 12 lignes malades, dont la ligne D du transilien, l’association Sadur a tenu à ironiser la déclaration de l’entreprise.

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« De la communication, mais les usagers n’y croient plus ». C’est en ces mots que l’association d’utilisateurs du RER D, Sadur, réagit aux propos de la SNCF concernant ses « 12 lignes malades ».

Arguant que « le RER D bat pourtant des records d’irrégularité depuis plus de 15 ans », le collectif renvoit Guillaume Pepy, le président de la SNCF, à ses promesses non-tenues. « Le plan D-Maintenant, présenté en 2008 comme un « plan choc », promettait de réduire d’un tiers, voire de moitié, les trains en retard sur la ligne D d’ici fin 2009. Malheureusement, cette belle promesse n’a pas été tenue : la régularité de la ligne sur l’année 2010 est même en recul », raille ainsi l’association. Cette dernière va même jusqu’à déclarer que « le service n’a jamais été si mauvais ».

Un autre élément de « la communication »  de la SNCF qui dérange le collectif Sadur est le non dédommagement des usagers du RER D, alors que les clients TGV vont bénéficier d’un « geste commercial ». « Faut-il comprendre que les usagers franciliens devront, eux, continuer à payer leur abonnement Navigo comme si de rien n’était ? ».

L’association espère maintenant être entendue par la SNCF avec, en premier lieu, l’indemnisation des clients Navigo victimes des problèmes de la ligne D. Elle attend aussi des actions en faveur d’une amélioration de la situation.