La RATP recrute actuellement 100 chauffeurs de bus, homme ou femme, chargés de transporter les clients et d’informer et vendre des titres de transport aux passagers. L’embauche se fait en CDI, les personnes sélectionnées seront formées au permis D. La formation est entièrement prise en charge par l’entreprise. Le salaire de base (hors prime) est de 1760 euros sur 13 mois. Tous les profils de candidats sont acceptés (débutants, seniors, personnes handicapées,…). Les seuls critères exigés : avoir 21 ans minimum, être titulaire du permis B. Les candidats sans diplôme sont acceptés ainsi que les personnes ayant des diplômes de la 3ème jusqu’au bac.
Comment postuler ? Envoyez vos CV avant le 31 janvier à l’adresse suivante : coop-ratp.93231@pole-emploi.fr
Vous serez conviés par mail à une journée de pré-recrutement le 31 janvier ou le 3 février (prévoir la journée).
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Des bus ? Des bus ? Oui, mais des GNV !
Valdoisiennes, Valdoisiens , faites vous entendre !
L’embauche et la formation des 100 chauffeurs est aussi l’occasion pour la RATP de moderniser le parc des bus pour les rendre moins polluants, plus confortables et durables.
En Europe et dans la plupart des grandes villes en France, 80% des bus qui circulent consomment du Gaz Naturel pour Véhicule qu’on appelle GNV : c’est du méthane (CH4) comme dans nos chauffe-eau, chauffages ou cuisinières à gaz de ville.
Ces bus sont moins trépidants, plus silencieux et s’usent moins vite, de plus ils polluent beaucoup moins. Les bus GNV ne rejettent que de la vapeur d’eau et du gaz carbonique et surtout ils n’émettent aucune particule fine comme celles produites dans nos villes par le gazole (carburant des moteurs Diesel), dangereuses pour les poumons et pour le cœur.
Si le Val d’Oise et Val de France retenaient systématiquement ces bus GNV pour toute nouvelle ligne ou la reconduction des marchés existant, ils répondraient de fait à l’obligation faite par le Plan Climat départemental d’économiser sur les dix ans à venir, 20 % de la quantité des carburants fossiles consommée aujourd’hui.
En effet, en étudiant soigneusement la récupération des déchets putrescibles issus localement des ménages, des restaurations collectives et des industries agro-alimentaires, on pourrait faire produire du biogaz en très grande quantité. Ce biogaz, une fois épuré, assurerait largement le besoin en GNV des bus départementaux.
Les solutions techniques et industrielles existent concrètement.
Alors pourquoi passer à coté de cette opportunité ?
Pourquoi ne pas profiter d’un investissement nouveau déjà décidé pour retenir les solutions durables , économes de la santé comme de l’atmosphère , et bien sur des deniers du contribuable ?
Pourquoi choisir des bus qui fument noir et qui nous asphyxient quand on peut faire autrement en suivant l’exemple de nos voisins européens ?
Messieurs et Mesdames les responsables du Département du Val d’Oise, au Conseil Général comme en Préfecture, faites le bon choix et tout le monde vous applaudira y compris toutes celles et tous ceux qui défendent le projet du barreau de Gonesse.
Valdoisiennes, Valdoisiens, saisissez l’opportunité de faire entrer le Val d’Oise dans l’ère du transport durable !
Pour ne pas manquer d’air, entrons dans l’ère du développement durable !
Des bus ? Des bus ? Oui, mais des GNV !