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Samedi, les Cougars de Saint-Ouen-l’Aumône ont disputé la 3e demi-finale du championnat de France Elite de leur histoire – après 2001 et 2006 – face aux Spartiates d’Amiens. Et comme les précédentes éditions, les Valdoisiens n’ont pu atteindre la finale même s’ils l’ont, cette fois-ci, touchée du doigt.

Les deux équipes s’étaient rencontrées à deux reprises en saison régulière et les Spartiates étaient sortis vainqueurs à chaque fois (26 à 23 puis 22 à 13). Les Amiénois (9 victoires et 1 défaite en SR) étaient donc les grands favoris de cette rencontre face à des Cougars bien décidés à ne pas servir de faire valoir.

Dès le début du match, les Saint-Ouennais imposent leur jeu offensif et ouvrent la marque sur une course de 1 yard de Ryan GOODMAN après une énorme course de Sébastien TOREL. La joie est de courte durée. La première des erreurs valdoisiennes de ce match a lieu sur la transformation, la balle n’étant pas contrôlée par le holder empêchant ainsi la transformation de réussir. Mais la défense des Cougars démarre elle aussi sur les chapeaux de roue en mettant tout de suite la pression sur le quaterback (QB) adverse. Dans cette première mi-temps, la possession de balle est outrageusement en faveur des hommes de Xavier Mas mais malheureusement, la finition n’est pas là. Une tentative de coup de pied entre les poteaux passe à gauche et les visiteurs laissent échapper 3 points faciles. Pis, peu avant la pause, il suffit de 3 jeux aux Amiénois pour qu’ils prennent l’avantage grâce à la paire américaine Matison-Banks, le premier mettant sur orbite le second pourtant bien marqué par 2 défenseurs cougars. C’est ensuite Matison qui conclut la série sur une course de 8 yds. Le touchdown est transformé au pied, donnant ainsi l’avantage aux Spartiates 7-6 à la mi-temps.

Au retour des vestiaires les défenses prennent le pas sur les attaques et il faudra attendre le dernier quart-temps pour que le match s’accélère. Les Noirs et Or repassent devant au score grâce à une course de 2 yds de Thomas NIANG alors qu’il ne reste que 5 minutes à jouer. La transformation à 2 points échoue mais les visiteurs mènent au score, 12 à 7. Les Spartiates qui nourrissent de grandes ambitions et disposent d’un gros contingent d’internationaux se lancent à l’abordage. La défense des Cougars tient bon mais alors qu’il ne reste qu’1min20 à jouer, une interférence de passe positionne la balle en faveur des Spartiates sur les 2yds des Cougars. L’inévitable Banks va faire exploser la tribune amiénoise jusque là étouffée par la petite colonie de supporters saint-ouennais, grâce à une réception de 7yds. Les Spartiates mènent alors 13 à 12 et les Cougars revivent les mêmes images de leur défaite de la 1ère journée.

Il reste néanmoins 1minute de temps de jeu effectif et les coéquipiers de Ryan Goodman repartent de l’avant, bien décidés à se rapprocher suffisamment de l’en-but adverse pour tenter le coup de pied à 3 points. Malheureusement, le ciel va leur tomber sur la tête. La première passe de Goodman est interceptée par Dos Santos et remontée sur 45 yds pour un TD qui donne désormais un avantage de 8 points aux Spartiates 20 à 12. 44 secondes à jouer et un espoir: marquer un touchdown et le transformer à 2 points pour aller en prolongation. La chevauchée est engagée et les Cougars sont sur les 30 yds adverses avec 3 secondes à jouer, la dernière passe est lancée dans l’en-but mais le défenseur Spartiate intercepte le cuir au nez et à la barbe du receveur valdoisien.

Les Bleus et Jaunes tiennent leur ticket pour leur 2e finale du Championnat face au Flash (vainqueur des Black Panthers 28-7). De leur côté, les Cougars sont effondrés de perdre à nouveau en terres picardes dans les derniers instants. Au delà de cette défaite crève-cœur, les Cougars ont prouvé cette saiso qu’ils s’installent comme une équipe forte du championnat de France, avec un mental désormais très affirmé. Il faut maintenant prendre un peu de repos avant de se remettre au travail dès cet été pour améliorer les secteurs déficients qui ont contrarié l’objectif de la saison 2010, une place en finale.