"Ce projet de loi est technique mais ses conséquences sont politiques, comme la notation des dettes souveraines qui joue sur les conditions de financement" des Etats, explique Jérôme Chartier, député maire de Domont et patron de l’UMP dans le Val-d’Oise. Il porte ce texte qui comporte un volet conséquent sur la régulation du secteur financier (qui inclut la création d’une nouvelle instance) et un autre, sur le financement des entreprises afin de favoriser la reprise de l’économie.

"Il y aura un avant et un après", a promis Jérôme Chartier, indiquant qu’il s’agissait de "la première loi en Europe à instaurer un principe de responsabilité des agences de notation".

Parmi les nouveaux amendements déposés avant le débat à l’Assemblée, un texte prévoit de faire superviser les rémunérations des acteurs de marché, notamment les traders, par le comité des rémunérations de l’entreprise concernée.