Jean-Michel Ruiz, secrétaire départemental du PCF et Jean-Pierre Grangié, élu communiste de Beaumont sur Oise, se réjouissent de cette première victoire contre le remblaiement du lac des ciments. Ils souhaitent que le projet à venir pour ce site se construise avec les citoyens.
 
 Depuis longtemps, les communistes préconisent un réaménagement du site dans un cadre environnemental, débarrassé des friches industrielles, prenant en compte la mise en sécurité des berges. Ils avaient d’ailleurs envoyé au Préfet un courrier allant dans ce sens dès 2006.


« Maintenant, le projet doit se construire avec la population des trois communes et se conclure par un référendum local » affirment les deux dirigeants communistes. « Une des conditions essentielles est d’obtenir l’engagement financier de Picheta pour la réalisation de ce projet » précisent-ils car ils estiment que les communes ne peuvent et ne doivent pas racheter le site, propriété de cette entreprise.


Ils insistent aussi sur l’intervention nécessaire du conseil régional « dans le cadre d’une politique environnementale à caractère social », rejoignant ainsi la position de l’UMP Stéphanie Von Euw, et sur celle de l’Etat « qui doit obtenir des engagements de Picheta ». Ils appuient sur la nécessaire participation de l’entreprise car « pendant 55 ans d’exploitation (1914-1969) les actionnaires de l’époque et leurs descendants se sont largement servis et la population a subi de graves nuisances environnementales et de santé publique ».
Jean-Michel Ruiz et Jean-Pierre Garngié s’inscrivent « dans une logique d’un environnement préservé et valorisé socialement ».