Normal
0
21

false
false
false

MicrosoftInternetExplorer4


/* Style Definitions */
table.MsoNormalTable
{mso-style-name: »Tableau Normal »;
mso-tstyle-rowband-size:0;
mso-tstyle-colband-size:0;
mso-style-noshow:yes;
mso-style-parent: » »;
mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;
mso-para-margin:0cm;
mso-para-margin-bottom:.0001pt;
mso-pagination:widow-orphan;
font-size:10.0pt;
font-family: »Times New Roman »;
mso-ansi-language:#0400;
mso-fareast-language:#0400;
mso-bidi-language:#0400;}

Florent Amodio participe aux Jeux Olympiques d’hiver qui se déroulent depuis hier à Vancouver (Canada). Le patineur artistique de Cergy-Pontoise vous invite tous les jours à plonger dans son quotidien olympique. Premier volet d’une longue série.

Samedi 6 février, c’était pour moi le grand départ pour Indianapolis. Après 10 heures d’avion (8 jusqu’à Detroit puis 1h30 pour rejoindre Indianapolis), j’ai pu fouler le sol américain. Le voyage a vraiment été long. Du coup, j’ai dormi comme il n’y avait aucun film intéressant à visionner dans l’avion. Nous sommes arrivés à 20 h, tous assez fatigués. Une fois arrivé à Indianapolis, on remarque tout de suite qu’il y a beaucoup de grosses voitures assez cool comme les 4×4. L’hôtel dans lequel nous logeons est super beau. On dirait une gare avec un train avec piscine intégrée. J’ai eu peur de passer une mauvaise nuit avec le décalage horaire mais finalement, j’ai dormi comme un bébé !

Dimanche, on a eu notre premier entrainement. Le but était surtout de décrasser la machine. L’accueil du club local a été génial. Ils avaient organisés une petite fête entre notre honneur. Le soir, il y avait la finale du Superbowl. Nous sommes allés la voir dans un restaurant. C’était bien fun d’autant que tous les Américains, tous parés de maillot à l’effigie des Colts d’Indianapolis, étaient à fond derrière leur équipe. Malheureusement, ils ont perdu.

Lundi, on a moins rigolé à l’entraînement. On a fait beaucoup d’intensité avec nos programmes exécutés en entier, cumulés à de la préparation physique pure. On se donne à fond car c’est la dernière ligne droite. D’ailleurs, je n’ai pas trop le temps de faire autre chose. Je suis juste allé au supermarché pour acheter un peu à manger. Ici, il y a beaucoup de choses dans leurs grandes surfaces mais je préfère quand même les nôtres. Le soir, nous avons mangé au Hard Rock Café. C’est super là-dedans. L’ambiance rock, qui n’est pas trop mon kif à la base, est très bien retranscrite avec des costumes réels de stars un peu partout. On se croirait dans un musée.

 

Mardi, nous sommes allés dans une autre patinoire, beaucoup plus grande (environ 8 000 places) pour s’habituer un peu à la taille de la patinoire olympique. L’entrainement était chargé mais très bon. J’ai un kinésithérapeute à disposition ce qui nous permet vraiment d’aborder la compétition dans les meilleures conditions. Côté loisirs, je deviens un super cameraman. J’ai ramené ma petite caméra et je filme presque tout !
Le grand moment tant attendu ce jour-là, c’était le match de NBA !!!!! Nous sommes allés voir la rencontre entre les Chicago Bulls et les Indianapolis Pacers. C’était complètement fou. Nous avons été escortés par les flics jusqu’ à la salle. On a brûlé les feux, les sirènes étaient de sortie. Arrivés au stadium, on nous a placés dans une loge VIP où l’on voyait trop bien. Il y avait une ambiance formidable. Il faut dire que c’est vraiment un show. On en prend plein les yeux. Les joueurs sont immenses. On est même passé à la télé à l’intérieur du dôme. Le speaker nous a présentés comme l’équipe olympique française. C’était génial.

Mercredi, l’entrainement a été plus soft mais basé sur le qualitatif. Ensuite, on a découvert le grand circuit de Nascar d’Indianapolis et visité son musée. J’ai acheté des petits souvenirs. C’était bien sympa même si tout est enneigé. Avec Nathalie Pechalat, mon amie de l’équipe de France de patinage artistique, on a fait plein de conneries comme se prendre en photos dans des voitures alors que c’était interdit. Mais du coup, on a de beaux souvenirs !

J’ai rejoint Vancouver vendredi. Je suis content de mes entrainements et je suis pressé d’être le jour de ma compétition. Je n’ai pas pu assister à la cérémonie d’ouverture car nous avions pour consignes de ne pas utiliser inutilement nos forces. Il faut en effet rester plus de 5 heures debout lors d’une telle cérémonie.