Dans un communiqué commun, les maires de Cergy, Gonesse, Sarcelles et Villiers-le-Bel expliquent leur choix de ne pas mettre en place de service minimum jeudi lors de la grève des enseignants. Pour eux, ce dispositif « n’apporte pas les garanties de sécurité élémentaires aux enfants accueillis dans les écoles en cas de grève. »
Il n’y aura pas de service minimum demain à Cergy, Gonesse, Sarcelles et Villiers-le-Bel. Non pas par défiance au gouvernement assurent les élus mais pour une question de sécurité. Informés deux jours avant du nombre d’enseignants grévistes, ils estiment « impossible de mobiliser les centaines de personnes nécessaires pour mettre en place le service minimum d’accueil. »
Trouver 300 personnes en 2 jours
Pour illustrer cet argument, les quatre maires socialistes prennent l’exemple de Gonesse où « 4400 élèves n’auront pas classe demain. » Selon leur propos, « ce sont près de 300 personnes qui devraient être mobilisées. » De plus, ces personnes ne sont pas toujours qualifiées ou compétente pour cette tâche. Ainsi confier la sécurité d’enfants à ce personnel volontaire serait « irresponsable » précisent-ils. Ils rappellent également que « les enseignants exercent leur droit de grève pour une cause juste et légitime : la défense du service public de l’Education nationale. » Raison de plus pour ne pas entraver un mouvement qu’ils estiment légitime.
Adrien Hilpert
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4 commentaires
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C’est bizarre : d’un coté des élus, comme M. Pupponi, nous disent qu’il y a des milliers de chômeurs dans leurs villes et qu’en conséquence, il faut subventionner des grands projets comme le funeste projet de circuit de formule 1, et de l’autre, lorsqu’il s’agit de trouver 100 intérimaires pour garder des gamins, il n’y a plus personne.
il y a là comme une légère contradiction.
Normal, c’est une posture POLITIQUE.
Pourquoi se fatiguer à chercher de quoi accueillir les enfants. Plus simple de ne rien faire, de dire que c’est la faute du gouvernement.
Malheureusement, quand nous avions un gouvernement PS, il y avait déjà des grèves dans l’Education nationale.
Aujourd’hui, ils ont des excuses, il faut voter pour choisir son premier secrétaire et il y a l’arrivée du Beaujolais …
M. David,
Vous n’avez pas honte ? Quel mépris pour les milliers de chômeurs de l’Est du Val d’Oise confrontés à la discrimination, aux difficultés de transports et de qualification que de penser qu’il suffit de leur donner une journée de travail tous les x mois quand d’autres sont en grève pour régler leurs problèmes.
Contradiction, dites-vous ? Il n’y a aucune contradiction entre la volonté de ceux qui espèrent trouver enfin un emploi stable et durable et le mouvement d’enseignants qui défendent le service public d’éducation de Jules Ferry, garant de l’égalité nationale devant la réussite sociale.
M. David, votre compassion petite bourgeoise est consternante.
je remercie le maire PS de ma ville d’avoir organisé le service minimum, et M. Sarkozy d’avoir fait voter cette loi. J’ai pu aller travailler et faire garder mes enfants. Cela n’a pas empeché les enseignants qui le voulaient de faire grève.
Tout le monde s’y retrouve.
Au fait, le MRC c’est qui ?