Dans un communiqué commun, les maires de Cergy, Gonesse, Sarcelles et Villiers-le-Bel expliquent leur choix de ne pas mettre en place de service minimum jeudi lors de la grève des enseignants. Pour eux, ce dispositif  « n’apporte pas les garanties de sécurité élémentaires aux enfants accueillis dans les écoles en cas de grève. »

Il n’y aura pas de service minimum demain à Cergy, Gonesse, Sarcelles et Villiers-le-Bel. Non pas par défiance au gouvernement assurent les élus mais pour une question de sécurité. Informés deux jours avant du nombre d’enseignants grévistes, ils estiment « impossible de mobiliser les centaines de personnes nécessaires pour mettre en place le service minimum d’accueil. »

Trouver 300 personnes en 2 jours

Pour illustrer cet argument, les quatre maires socialistes prennent l’exemple de Gonesse où « 4400 élèves n’auront pas classe demain. » Selon leur propos, « ce sont près de 300 personnes qui devraient être mobilisées. » De plus, ces personnes ne sont pas toujours qualifiées ou compétente pour cette tâche. Ainsi confier la sécurité d’enfants à ce personnel volontaire serait « irresponsable » précisent-ils. Ils rappellent également que « les enseignants exercent leur droit de grève pour une cause juste et légitime : la défense du service public de l’Education nationale. » Raison de plus pour ne pas entraver un mouvement qu’ils estiment légitime.

Adrien Hilpert