Comme l’a annoncé le Premier Ministre hier, la base aérienne de Taverny va fermer en 2011 mais un noyau réduit de 150 à 200 personnes devrait rester sur place pour faire fonctionner le système de télécommunications militaires sécurisées et assurer la sécurité de ce site stratégique. Le départ de 800 militaires s’annonce cependant comme un coup dur pour la ville.

 

 L’avenir de la base aérienne de Taverny est scellé. Après le départ du Commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes, la police du ciel, en septembre 2007, c’est un nouveau coup dur pour la base avec le départ des forces aériennes stratégiques et l’annonce de la mutation de 800 militaires dès 2010. Le devenir du site, en partie conservé par  l’armée, sera examiné à la rentrée avec le préfet du Val d’Oise. En attendant de nombreuses voix d’élus se font entendre.

L’inquiétude des élus 

Dans Le Parisien, le maire de Taverny, Maurice Boscavert, craint les effets collatéraux de cette fermeture prévue pour 2011, notamment sur « la fréquentation scolaire, le marché de l’immobilier et le commerce de proximité ». « Surpris » par l’annonce de François Fillon, la maire se dit inquiet « du montant des compensations annoncées par l’Etat ». Egalement surpris par cette fermeture, le président du conseil général, Didier Arnal déclare au Parisien ne pas avoir été concerté. Le socialiste redoute « les conséquences économiques sur l’agglomération de Taverny et la disparition de nombre d’emplois ».Un autre élu, le conseiller municipal FN, Alexandre Simonot se déclare prêt à quitter son siège au conseil en « signe de protestation ».  

 

Regardez l’interview du commandant de la base aérienne de Taverny, Jean-Marie Courbois