Le conseiller général socialiste du Val d’Oise, Luc Broussy, a été élu à la tête du Centre national de référence santé à domicile et autonomie (CNR Santé) pour une durée de deux ans. Une reconnaissance pour l’élu, auteur d’un rapport interministériel sur le vieillissent de la population en 2013

Luc Broussy (PS) souhaite « créer un lien entre les acteurs du CNR Santé »

Créé en 2009, le CNR Santé s’intéresse aux nouvelles technologies en terme de vieillissement de la population. Il regroupe de grandes entreprises, des startups, des collectivités, des grandes villes ou encore des CHU. « Etant à la fois chef d’entreprise, élu et auteur d’un rapport sur le vieillissement, je suis à la croisée des chemins », explique Luc Broussy, satisfait de sa nomination. « Je pourrais être une bonne synthèse », assure-t-il. Désormais, le nouveau président du CNR Santé espère fédérer de nouveaux acteurs, notamment dans le logement et les transports. « Tout va devoir s’adapter », prévoit-il. Un constat qu’il dressait déjà dans son rapport, en 2013.

Un nouveau rôle de président d’association qui ne devrait cependant pas interférer sur ses engagements politiques. « Il ne s’agit pas de mon job. Ce n’est pas une fonction politique », explique Luc Broussy, qui précise qu’il ne sera pas rémunéré pour sa mission. Une mission qui n’est par ailleurs pas incompatible avec un rôle d’élu pour le conseiller général, qui rappelle que les collectivités « sont au cœur de la politique » de l’autonomie.

A noter que Luc Broussy a été décoré de l’Ordre National du Mérite par Marisol Touraine, mardi dernier, le même jour que sa nomination au CNR Santé.