Dans un article, l’hebdomadaire avance qu’Abdelaziz Hamida a « fait l’objet d’une fiche S, pour islamisme radical ». De la diffamation selon ce dernier, qui annonce avoir porté plainte.

« Des allégations extrêmement graves, gratuites et nauséabondes ». C’est ainsi que réagit Abdelaziz Hamida à l’article publié à son sujet par l’Express, dans son édition du 25 septembre 2019. Dans celui-ci, le magazine révèle que selon une « source policière », le candidat aux municipales de mars 2020 « a fait l’objet d’une fiche S, pour islamisme radical ».

 

Élu en 2014 sur la liste de l’actuel maire Alain Louis (DVG), Abdelaziz Hamida se présente comme un « enfant de Goussainville né il y a plus de 40 ans ». Également candidat aux élections législatives de 2017 sur la 9e circonscription du Val-d’Oise, il brigue désormais la mairie de Goussainville avec une liste sans étiquette.

 

« Proche du mouvement fondamentaliste », selon l’Express

Cette fiche « pour atteinte à la sûreté de l’Etat », aurait été créée en raison de sa proximité avec un mouvement islamiste radical. « Il est réputé proche du mouvement fondamentaliste Tabligh, une organisation dont le nom a été cité dans le dossier judiciaire de la filière djihadiste de Lunel, responsable du départ de plusieurs jeunes français pour la Syrie et l’Irak dans les années 2014-2015 », détaille l’Express dans son article.

 

Toujours selon cet article, Abdelaziz Hamida « avait éveillé l’attention des services de renseignement en raison de ses activités prosélytes et pour compter dans son entourage plusieurs personnes fichées pour radicalisme ».

 

L’élu y voit une attaque politique

« Ces lignes n’ont d’autre dessein que de me barrer la route aux élections municipales de mars 2020 en raison de mon origine », fustige Abdelaziz Hamida dans un communiqué de presse, avant d’ajouter avoir « la conscience tranquille ».

 

Dans ce même communiqué, l’élu annonce avoir déposé plainte et saisi « le Ministre de l’Intérieur, afin que toute la lumière soit faite sur cette sombre affaire et que les prétendues preuves […] livrées ».