Alors que le grand débat national lancé par le gouvernement en réponse au mouvement des « gilets jaunes » débute ce mardi, la ville de Villiers-le-Bel dévoile son dispositif pour y participer.

Il doit permettre de transformer « les colères en solutions » selon Emmanuel Macron. Le grand débat national annoncé par le gouvernement à la fin du mois de novembre en réaction aux mobilisations des « gilets jaunes » débute demain, mardi 15 janvier. Ce débat, qui doit durer deux mois, va s’articuler autour de quatre thématiques : transition écologique, fiscalité et dépenses publiques, démocratie et citoyenneté, organisation de l’État et des services publics. Il sera chapeauté par la Commission Nationale du Débat Public et doit associer les maires qui constituent un « intermédiaire légitime de l’expression des citoyens », selon les mots employés par le Président de la République dans sa lettre adressée aux Français, dimanche 13 janvier.

 

Alors que des cahiers de doléances sont disponibles depuis décembre dans la plupart des mairies, la commune de Villiers-le-Bel annonce que son cahier de doléances va être accompagné d’autres dispositifs de participation. Jean-Louis Marsac, maire (DVG) explique qu’une adresse mail destinée à recevoir les propositions des habitants de Villiers-le-Bel est désormais en place : debat.national@ville-villiers-le-bel.fr. Par ailleurs, la ville fait savoir que le débat se tiendra lors des prochaines réunions des conseils de quartiers.

 

Cinq réunions sont prévues dans les jours qui viennent :

  • mercredi 16 janvier à 20 h, école Ferdinand Buisson, rue Jean Bullant, pour le quartier de Derrière-les-Murs
  • vendredi 18 janvier à 20 h en mairie, 32 rue de la République, pour le quartier du Village
  • lundi 21 janvier à 19 h, Maison de quartier Boris Vian, 4 rue Scribe, pour le quartier des Carreaux
  • lundi 28 janvier à 19 h, Maison Jacques Brel, 44 avenue Pierre Semard, pour le quartier des Charmettes
  • mercredi 30 janvier à 19 h, Maison de quartier Camille Claudel, 32 bis avenue du 8 mai 1945, pour le quartier du Puits-la-Marlière

 

À l’issue de ces réunions, des comptes-rendus seront établis et transmis aux services de l’État avec les doléances recueillies sur papier et par mails.