Le conseil départemental a dévoilé le projet retenu pour le nouveau collège de Villiers-le-Bel qui va sortir de terre dans le secteur de la gare RER. D’une capacité de 800 élèves et d’un coût de 18,6 M€, il doit être livré à la rentrée 2024.

Un établissement de 800 places situé à proximité de la gare RER D, avec des toitures et une partie de la cour végétalisées. Voilà dans les grandes lignes ce à quoi va ressembler le nouveau collège de Villiers-le-Bel. Le projet retenu a été dévoilé par le conseil départemental, qui a attribué le marché public au cabinet d’architectes yvelinois Atelier 2A+, en lice face à trois autres projets.

 

Actée par les élus en mars 2021, la construction de cet établissement, le quatrième de cette commune de 28 500 habitants, doit répondre aux tensions démographiques de la commune. Ce nouveau collège sera doté d’une demi-pension avec cuisine, d’équipements d’éducation physique et sportive, une cour de récréation végétalisée et quatre logements de fonction.

 

Le futur collège, situé dans le secteur gare accordera une part importante à la verdure.

 

Si la capacité totale de l’établissement sera de 800 places, il n’en accueillera que 700, pour tenir compte des contraintes liées au classement en réseau d’éducation prioritaire (REP) de la ville. Cela va permettre « qu’il y ait des demi-classes, ce sera donc un collège très confortable pour les 700 élèves », explique Virginie Tinland, vice-présidente LR du conseil départemental déléguée à l’Éducation.

 

L’avenir du collège Saint Exupéry en suspens

Ce nouvel établissement sur la ville devrait permettre de remplacer le collège Saint Exupéry. « Normalement avec les trois collèges dont le nouveau il y aura assez de population de Villiers-le-Bel à horizon 2030 », estime Virginie Tinland.

 

Si l’opposition de gauche salue la construction du nouvel établissement, cette possible fermeture n’est pas à son goût. « Il faut quatre collèges sur le territoire, l’est du Val-d’Oise à une démographie qui augmente, il y a des besoins » estime Cécilia Tounsi-Simo, conseillère départementale (GSE) élue sur le canton de Villiers-le-Bel.

 

Le groupe d’opposition réclame donc une rénovation pour Saint Exupéry. « Construit en 1968, il n’a pas connu de profonde réhabilitation. Il frôle la saturation et une partie des enseignements se déroule dans des locaux préfabriqués. Des travaux de grande ampleur sont plus que nécessaires », estime Cécilia Tounsi-Simo, conseillère départementale (GSE) élue sur le canton de Villiers-le-Bel. Et de s’interroger sur la localisation du nouvel établissement. « Il va se situer à Arnouville, est-ce qu’il va y avoir une nouvelle carte scolaire ? Les élèves d’Arnouville vont-ils y être scolarisés ? Nous n’avons pas de réponses ».

 

« Saint Exupéry est un collège qui est petit [550 élèves, ndlr], qui est impossible à agrandir et dont la réhabilitation coûterait plus cher que la construction d’un collège neuf », explique de son côté Virginie Tinland, avant d’ajouter qu’une nouvelle carte scolaire sera étudiée « à peu près un an avant la livraison du collège ».