Quelques jours après la fin des travaux sur l’A115 consistant en la pose d’un revêtement phonique pour réduire les nuisances sonores, les riverains notent une baisse sensible du bruit mais continuent de réclamer un mur végétal pour une meilleure efficacité.

Depuis plusieurs jours, les riverains gênés par les nuisances sonores émanant de l’A115, constatent un mieux. Pendant quinze jours, la direction des routes d’Île-de-France a mené des travaux entre Sannois et Taverny, dans les deux sens de circulation, pour poser un revêtement phonique. Des travaux d’un montant d’1 M€ financé à moitié par l’État et la région Ile-de-France.

 

« En divisant par trois « l’énergie sonore », ces nouveaux revêtements permettent de réduire très significativement le bruit perçu par les riverains » promettait ainsi la région Ile-de-France. Un constat que semble faire les riverains réunis depuis 2014 au sein d’un collectif baptisé Le PlesSilence. « J’ai sondé quelques personnes ce week-end qui sont toutes unanimes sur l’efficacité de ce nouveau revêtement. Il est vrai que c’est assez spectaculaire et que nous avons moins de bruit. (…) Avec nos applications smartphones, nous avons constaté ce week-end une baisse de 6 à 7 décibels en journée. (…) Ce revêtement va nous offrir un peu de répit », explique François Fèvre, porte-parole du collectif.

 

« Avec un mur végétal on gagnerait 20 décibels »

Ce revêtement reste néanmoins insuffisant aux yeux des riverains. Ces derniers continuent de militer pour la mise en place d’un mur végétal en bambou. « D’après des mesures réalisées par la Dirif en 2016, nous étions entre 58 et 60 décibels. Avec ce revêtement, nous sommes redescendus en dessous des 55 décibels, c’est-à-dire juste en dessous des normes maximales règlementaires », détaille François Fèvre. « La durée de vie de ce revêtement est de l’ordre de 6 ou 7 ans. Et au fur et à mesure, on sait qu’il va perdre en efficacité. Plutôt que de refaire un revêtement générant à nouveau des coûts importants, nous souhaitons un mur végétal avec lequel on perdrait immédiatement 20 décibels ».

 

Le collectif est dans l’attente de l’organisation d’une table ronde avec tous les acteurs concernés. Une table ronde demandée auprès du préfet du Val-d’Oise par la député Cécile Rilhac.