Depuis la mise en liquidation judiciaire de l’imprimeur SEGO-IDFle 21 mars dernier, les salariés occupent leur usine implantée à Taverny. Faute d’accord « décent » sur leurs conditions de licenciement, ils organisent une marche ce samedi 7 avril pour sensibiliser à leur cause.

Une « prime de départ décente et des modalités de formation à la hauteur », telles sont les réclamations des représentants syndicaux (Force Ouvrière et CGT) de l’usine SEGO-IDF, placée en liquidation judiciaire, le 21 mars 2018. Faute d’un accord « convenable » , les 67 salariés de l’usine, qui imprimait des titres de presse, occupent les lieux.

Impasse des négociations

Après une rencontre avec la direction de l’entreprise mercredi 4 avril, les salariés poursuivent l’occupation de leur lieu de travail. En cause : une enveloppe d’indemnités supra-légales et des formations « insuffisantes », aux yeux des syndicats. Gilles Dumontier, délégué syndical FO souligne « les difficultés à retrouver un emploi » au vu de l’ancienneté des salariés, et le « traumatisme » des licenciements effectués après la reprise de l’entreprise en 2016.

Pour alerter sur leur sort, les salariés de SEGO-IDF organisent une marche ce samedi 7 avril entre la gare de Taverny et la l’Hôtel de ville où ils espèrent rencontrer Florence Portelli, maire de Taverny ou un élu.