Mobilisés depuis le 2 mai, les chauffeurs de bus des Courriers d’Île-de-France (CIF) ne travaillent plus et demandent une augmentation de 3% de leur salaire. Conséquence: plus de la moitié des bus du dépôt de Goussainville ne circulent plus. La mobilisation aurait pu s’arrêter hier soir, mais un projet de sanctions judiciaires envers des grévistes a remis le feu aux poudres et sonna la fin des négociations par les syndicats qui exigent désormais la levée des sanctions. Pour Yanick Paternotte, la situation n’a que trop duré.

Dans un communiqué de presse, le député UMP de Roissy s’exaspère du mouvement entamé il y a plus d’une semaine par les chauffeurs de bus et qui paralyse l’est du Val d’Oise. « Nos nombreux concitoyens [sont]contraints de trouver des solutions alternatives pour se rendre sur leur lieu de travail, les lycéens et étudiants qui – à la veille des examens – ne peuvent rejoindre leurs établissements. »

Toujours selon Yanick Paternotte, cette situation génère « du stress et des dépenses supplémentaires » aux usagers. Il pense également que « le droit de grève ne doit jamais empêcher le droit de travailler et de circuler librement. » Il fait appel à Jean-Paul Huchon, président PS du Conseil régional et de la Société des Transports d’Île-de-France (STIF) pour « mettre en place – si le blocage venait à perdurer – des transports de substitution afin d’assurer un service minimum » ainsi qu’un retour à la normale de la part des syndicats.