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De mémoire de tabernaciens, on n’avait jamais vu cela. Plus de 30 000 opposants iraniens ont convergé ce samedi vers Taverny pour le grand rassemblement annuel des Moudjahidines du peuple. Une marée de drapeaux violets, aux couleurs de l’opposante Maryam Radjavi, a envahi, le temps d’une journée, le modeste stade Jean Bouin transformé pour l’occasion. Depuis Taverny, la présidente du Conseil nationale de la résistance iranienne a plaidé pour le renversement du régime « fasciste » d’Ahmadinejad et pour un changement démocratique en Iran.

  Ce samedi, sous un soleil de plomb, un ballet ininterrompu de bus (plus de 300 selon les organisateurs) a déversé environ 30 000 sympathisants des Moudjahidines du peuple d’Iran dans le stade Jean Bouin de Taverny. Le quartier avait été bouclé par les forces de l’ordre et seuls les habitants munis de badges pouvaient y circuler en voiture. Dans l’enceinte du stade, après un bref passage par les portiques de sécurité, d’impressionnants gradins accueillaient les spectateurs. L’incroyable logistique déployée pour l’événement ressemblait plutôt à un concert de Johnny Hallyday plutôt qu’à un meeting politique : écrans géants, caméras sur grues, scène gigantesque, énormes ballons gonflables à l’effigie de Maryam Radjavi et de son mari Massoud et même… un hélicoptère aux couleurs des Moudjahidines tournoyait dans le ciel.

 Soutenir la résistance iranienne

 Pourtant, à la tribune, les messages sont bel et bien politiques et appellent les iraniens « à continuer la résistance jusqu’au renversement de la dictature des mollahs ». Sur scène se succèdent l’ancien premier ministre espagnol José-Maria Aznar, l’ex ambassadeur américain aux Nations_Unies, John Bolton, mais aussi le maire PS de Taverny, Maurice Boscavert. Au micro, il a appelé à poursuivre « la nouvelle révolution qui a commencé l’an passé (lors des manifestations de juin 2009). Il s’agit de la révolte d’un peuple qui ne veut plus vivre à genoux. » Visiblement très et ému et honoré de recevoir les Moudjahidines dans sa ville, Maurice Boscavert a souhaité apporter son soutien aux iraniens qui souffrent de la répression féroce du régime iranien en demandant « que l’on écrive sur les murs de Téhéran, Ispahan, Chiraz… le mot : liberté ». Pour Jean-Pierre Becquet, le maire PS d’Auvers-sur-Oise (où les moudjahidines sont basés depuis 24 ans) le message est très clair : « si aujourd’hui, l’Iran se dote de la bombe nucléaire, il deviendra une menace réelle. Il faut donc que ce pays devienne une démocratie ».

 « Une erreur de communication »

  Si la population de Taverny a doublé le temps du rassemblement des opposants iraniens, l’organisation de l’événement a aussi provoqué quelques grincements de dents de la part de l’opposition UMP de la ville. Cet afflux massif faisait craindre à la droite tabernacienne des problèmes de circulation, de stationnement et de coût. Si le maire de Taverny a présenté ses excuses dans une lettre aux riverains, il a reconnu ce samedi avoir fait « une erreur de communication » en ne prévenant la population que très tardivement. Mais pour Maurice Boscavert, totalement conscient des nuisances causées par le rassemblement, « la défense des droits de l’homme vaut bien un petit effort ».

 Près de 30 000 sympathisants des Moudjahidines étaient présents, selon la police, dans une ambiance festive. Des membres de la diaspora iranienne sont venus de toute l’Europe, et même d’Amérique du Nord et d’Australie, parmi lesquels beaucoup de jeunes, mais aussi de nombreux sympathisants non iraniens d’Allemagne et des pays de l’Est.