Un jeune de 18 ans est mort noyé, ce jeudi 27 juin, à l’Île de loisirs de Cergy-Pontoise. Ce drame intervient quatre jours seulement après la noyade d’un adolescent de 15 ans.

Semaine noire à l’Île de loisirs de Cergy-Pontoise. En l’espace de quatre jours, deux jeunes sont morts noyés dans les eaux de la base, pourtant interdites à la baignade. Après un adolescent de 15 ans, dimanche dernier, c’est un jeune homme âgé de 19 ans, et originaire de l’agglomération, qui a succombé à une noyade.

 

Les faits se sont déroulés aux alentours de 22 heures. Un groupe de 4 à 5 jeunes a pénétré sur le site et s’est emparé d’un pédalo sur l’étang des galets avant de s’« éloigner des berges » explique Gérard Seimbille, président de l’Île de loisirs. Parmi eux, « il n’y en aurait eu qu’un seul à savoir nager ». Arrivés sur la terre ferme, leur pédalo s’est éloigné et c’est « en voulant le récupérer que le drame s’est produit ».

 

De quoi faire réagir le président de l’établissement. « On ne se baigne pas dans un étang, car ce n’est ni une piscine ni une plage avec un fond progressif », rappelle Gérard Seimbille, avant d’ajouter « il y a des panneaux [tous les 40 m, ndlr], nous avons augmenté la vidéosurveillance, le nombre d’agents de sécurité et de maîtres-nageurs », pour éviter ce genre de drame.

 

Au lendemain de ce nouveau décès, une enquête a été ouverte par le parquet de Pontoise pour déterminer les circonstances exactes de ce drame, intervenu à un horaire tardif. « Le site avait été prévu pour être un lieu de promenade pour les habitants, et être le jardin de ceux qui n’en ont pas », se défend Gérard Seimbille au sujet de la restriction d’accès à la zone en soirée.

 

Ce week-end, les températures devraient encore augmenter dans le Val-d’Oise (placé en plan canicule 1), le pic de chaleur étant prévu pour ce samedi. En conséquence, l’Île de loisirs devrait faire face à une fréquentation accrue. « Nous allons intensifier davantage notre dispositif de sécurité pour les soirées de canicule, avec du personnel supplémentaire, mais nous ne pouvons pas être présents partout », conclut Gérard Seimbille.