Alors que le syndicat lycéen UNL-SD appelait à un « mardi noir » dans les lycées pour protester contre la réforme du bac et la plateforme Parcoursup, la mobilisation n’a pas été aussi importante dans le Val-d’Oise que précédemment. Onze établissements ont été impactés, contre 14 lundi et jusqu’à 26 la semaine dernière.

Cette 8e journée d’un mouvement entamé le 30 novembre dernier a touché de nombreux lycées notamment à Franconville, Argenteuil, Sarcelles, Ermont, Goussainville, Luzarches, ou encore Vauréal. Selon les services de la direction académique, elle a également été marquée par « beaucoup de tentatives de blocus ». Ce type d’actions a notamment été mené au sein des établissements de Luzarches (Gérard de Nerval), Herblay-sur-Seine (Montesquieu), Goussainville (Romain Rolland), ou encore Vauréal (Camille Claudel).

 

Quelques départs de feux à proximité d’établissements sont également à signaler, comme au lycée Fernand et Nadia Léger à Argenteuil. Au total, les pompiers ont eu à intervenir à huit reprises. Par ailleurs, une explosion de deux mortiers et plusieurs pétards ont été signalés en fin de matinée dans le hall du lycée Jean-Jacques Rousseau de Sarcelles. « Un élève a été très légèrement blessé, les pompiers n’ont pas eu à intervenir, il a été pris en charge par l’infirmerie de l’établissement », relate les services de l’inspection académique. Ailleurs dans le département, deux autres lycéens ont eux aussi été blessés (urgences relatives), dans le cadre de mouvement de foule, selon la préfecture.

 

Le nombre d’interpellations reste quant à lui stable. Au nombre de 14 hier, la préfecture du Val-d’Oise en annonce 16 sur l’ensemble de la journée. Parmi celles-ci, sept concernent des jeunes scolarisés au lycée Van Gogh d’Ermont. Selon les services de l’État, l’interpellation a eu lieu suite à des affrontements avec les forces de l’ordre, impliquant des jets de projectiles.