Valère Novarina est animé de la passion d’écrire, de mettre en scène, de dessiner et de peindre. L’ensemble de son œuvre fait de lui un créateur singulier qui manie le langage littéraire et plastique avec la même vitalité. Il expose le 17 octobre au Théâtre des Arts.

17 octobre - un_temps_novarina

Dans la présentation d’une exposition récente au Musée de l’Abbaye Sainte‐Croix des Sables‐d’Olonne, Valère Novarina écrit : « l’organe de la pensée, c’est la main ».

C’est un « homme du commun à l’ouvrage » pour reprendre le titre du célèbre livre de Jean Dubuffet avec lequel Valère Novarina se reconnaît quelques affinités électives ; car, l’un et l’autre partagent cette volonté de rompre avec les codes académiques de l’Histoire de l’art et revendiquent la nécessité d’œuvrer, d’opérer en toute liberté pour retrouver en soi une force créatrice primitive. Devant les œuvres picturales de Valère Novarina, on se trouve aspiré par le tumulte de la matière et des couleurs, associées dans l’ouvrage pour rendre visible, jusqu’à l’épuisement, comment les gestes des mots construisent et déconstruisent une pensée en mouvement perpétuel.