Ils sont 8 sur la scène du théâtre de l’Apostrophe de Cergy-Pontoise. 8 comédiens qui n’en sont pas vraiment. Pendant des années, ils ont été des sans-papiers. Des invisibles aux yeux de l’Etat. Depuis plus d’un an, ils montent sur les planches et racontent leur histoire.
Venus de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso ou du Bangladesh, ces 8 comédiens amateurs sont les membres d’un collectif de sans-papiers. Après des années sous des tentes de fortune, ils ont investi une ancienne agence de Pôle Emploi à Aubervilliers au 81, avenue Victor Hugo. C’est là que la rencontre avec le théâtre va se faire et donner son nom à la pièce. Olivier Coulon-Jablonka, Barbara Métais-Chastanier et Camille Plagnet vont mettre en texte et en scène les témoignages de ces personnes que l’on entend jamais. Un théâtre militant qui raconte le parcours du combattant de ces travailleurs de l’ombre pour obtenir leur régularisation.
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Mes camarades d’Argenteuil m’avaient averti que des lits de camps, des couvertures et des palettes d’eau minérale étaient livrés cette semaine à l’ancienne piscine d’Argenteuil, actuellement en travaux.
Ils se sont bien doutés que ce type de matériel n’avait rien à voir avec les activités subaquatiques.
Je m’attendait à y voir débarquer un paquet de « migrants » de la « jungle » de Calais, je ne pensais pas qu’ils seraient logés à » l’Apostrophe ».
Comme quoi, tout le monde peut se tromper.